La curiosité est un vilain défaut
Il y a curiosité et curiosité.
Dire d’une personne ou d’un jeune qu’il a un esprit curieux, c’est lui reconnaître une qualité plutôt qu’un défaut. En effet, la curiosité qui fait se poser les questions, les bonnes questions, est un atout pour comprendre notre monde et y évoluer avec de plus en plus de maîtrise. La curiosité est à la base de toute recherche et de tout progrès.
Au contraire de la curiosité “scientifique”, il existe des curiosités malsaines. En effet, on peut aussi chercher à savoir des choses pour des motifs malhonnêtes, ou encore à propos d’événements qui n’appartiennent qu’à ceux qui les vivent, ou encore parce que notre maturité ne permet pas d’absorber un certain niveau d’information. Cette curiosité malsaine est à mettre en face d’une vertu nécessaire à la vie de toute société, la vertu de chasteté.
Cette dernière accepte de ne pas tout savoir de la vie des autres et laisse volontairement un espace de discrétion et d’ignorance qu’elle assume comme un espace de vie. Non, les gens n’ont pas besoin de tout savoir sur tout le monde.
Notre société moderne expose sans doute beaucoup plus qu’il n’est nécessaire la vie des gens, qu’ils soient célèbres ou non. Il y a là un jeu subtil et parfois pervers entre les exhibitionnistes et les voyeurs. Un peu plus de pudeur et de chasteté ferait du bien à tout le monde.

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- La curiosité est un vilain défaut
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- Quand le chat est parti les souris dansent
- La paresse est la mère de tous les vices
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- Bien mal acquis ne profite jamais
- Nul grand homme pour son valet
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- La fin ne justifie pas les moyens
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- La faim fait sortir le loup du bois
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- Chacun voit midi à sa porte
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Qui aime bien, châtie bien
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Qui trop embrasse, mal étreint