Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
C’est bien connu, il n’est pas facile de communiquer avec une personne malentendante et encore plus avec une personne vraiment sourde.
Perdre l’ouïe isole plus que perdre la vue. Et à considérer les différents handicaps, il est souvent moins pénible de perdre la vue que de perdre l’ouïe. Sans doute est-ce pour cela que ce proverbe concerne la surdité plus encore que la cécité. Le génie de notre langue aurait pu inventer “il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir”, mais en lui préférant celui de notre titre, il manifeste combien la surdité est plus grave que la cécité.
De plus, il est plus aisé de faire semblant de ne pas entendre que de ne pas voir.
En effet, il faut considérer que ne pas entendre ne signifie pas seulement ne pas percevoir de son, mais aussi ne pas comprendre. Le français du 17e siècle utilisait le verbe entendre au sens de comprendre.
Or la démarche de comprendre appartient uniquement à l’auditeur. Celui ou celle qui ne veut pas comprendre peut tout-à-fait jouer une comédie du refus de comprendre qui relève de la volonté bien plus que du handicap.
Et rien n’est pire que celui qui refuse d’entendre car il refuse de jouer le jeu de la communication et de la vérité, socle fondamental de toute relation humaine.

Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- À l’impossible, nul n’est tenu
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- Le mieux est l’ennemi du bien
- L’herbe du pré d’à-côté est toujours plus verte
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- Chacun voit midi à sa porte
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- L’argent ne fait pas le bonheur
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- La paresse est la mère de tous les vices
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- La faim fait sortir le loup du bois
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Quand le chat est parti les souris dansent
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- La fin ne justifie pas les moyens
- La curiosité est un vilain défaut
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Nul grand homme pour son valet
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- Qui aime bien, châtie bien
- Bien mal acquis ne profite jamais