Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
Ce proverbe que l’on trouve dans les évangiles rappelle deux choses fort importantes.
D’une part nous sommes souvent bien prompts à critiquer nos voisins et même à leur faire la leçon.
D’autre part, il nous est plus facile de repérer les défauts des autres, même les plus petits, que d’admettre que nous en avons aussi et parfois de plus grands.
Il convient donc, sous peine de tomber sous l’accusation d’hypocrisie, de balayer devant sa porte avant de vouloir le faire devant la porte des autres.
Le grand risque de ce proverbe est d’engendrer une paralysie dans l’encouragement mutuel à progresser car ceux qui nous connaissent bien pourront toujours nous accuser de ne pas être parfaits. La lucidité sur nos péchés nous rendrait muets.
En réalité, une vraie lucidité sur nous-mêmes devrait nous conduire à plus d’humilité et à un effort permanent pour progresser. Cette attitude intérieure colorera nécessairement notre parole et nous rendra solidaire des efforts que les autres font de leur côté pour ôter la paille de leur jardin.
La correction fraternelle ne s’improvise pas.
Évêque de Séez, ancien équipier de PSN.
- Les conseilleurs ne sont pas les payeurs
- Petit à petit l’oiseau fait son nid
- Qui aime bien, châtie bien
- Il n’y a pas de fumée sans feu
- La raison du plus fort est toujours la meilleure
- La curiosité est un vilain défaut
- L’argent ne fait pas le bonheur
- La faim fait sortir le loup du bois
- Toute vérité n’est pas bonne à dire
- L’enfer est pavé de bonnes intentions
- Les petits ruisseaux font les grandes rivières
- Vivre d’amour et d’eau fraîche
- Faute avouée est à moitié pardonnée
- Nul grand homme pour son valet
- La fin ne justifie pas les moyens
- Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre
- L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
- Bien mal acquis ne profite jamais
- On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
- Avant d’enlever la paille de l’œil de ton voisin, retire la poutre qui est dans le tien
- La paresse est la mère de tous les vices
- Qui trop embrasse, mal étreint
- Quand le chat est parti les souris dansent
- Charité bien ordonnée commence par soi-même
- Le mieux est l’ennemi du bien
- Chacun voit midi à sa porte
- À l’impossible, nul n’est tenu