Recherche dans la Présentation Générale du Missel Romain 2007


Numéro(s) recherché(s): 19-26

Chapitre I - Importance et dignité de la célébration eucharistique
19. La présence et la participation active des fidèles, qui manifestent plus clairement la nature ecclésiale de la célébration [29], ne sont pas toujours réalisables. Cependant la célébration eucharistique possède toujours son efficacité et sa dignité, car elle est l'acte du Christ et de l'Église, dans lequel le prêtre accomplit sa principale fonction et agit toujours pour le salut du peuple.

Il lui est donc recommandé de célébrer même chaque jour le sacrifice eucharistique, s’il le peut [30].

[29] Cf. ibid., n. 41.
[30] Cf. Décret sur le ministère et la vie des prêtres, Presbyterorum ordinis, n. 13 ; Code de droit canonique, can. 904.
20. Mais, comme la célébration de l'Eucharistie, de même que toute la liturgie, se fait par des signes sensibles par lesquels la foi se nourrit, se fortifie et s'exprime [31], il faut apporter un très grand soin à choisir et à organiser les formes et les éléments proposés par l'Église. Car ceux-ci, compte tenu des circonstances de personnes et de lieux, peuvent développer plus intensément la participation active et plénière, et répondre plus exactement aux besoins spirituels des fidèles.

[31] Cf. Const. lit., n. 59.
21. C'est pourquoi cette Présentation vise à donner les lignes générales selon lesquelles la célébration de l'Eucharistie sera bien organisée, et à expliquer les règles selon lesquelles seront établies les différentes formes de célébration [32].

[32] Pour les célébrations particulières de la messe, on observera ce qui est établi : cf. pour les messes de petits groupes, S. Cong. pour le Culte divin, Instruction Actio pastoralis, du 15 mai 1969 : DC (1970), 213-215 et la Note de la Commission épiscopale de liturgie de la Conférence des évêques de France du 5 février 1970 ; pour les messes d’enfants : Directoire des messes d’enfants, du 1er novembre 1973. Sur la manière de joindre la liturgie des heures et la messe : Présentation générale de la liturgie des Heures, nn. 93-98 ; sur la manière de joindre certaines bénédictions et le couronnement d’une statue de la Vierge Marie et la messe : Rituel romain, Livre des bénédictions, préliminaires, n. 28 ; Rituel du couronnement d’une statue de la Vierge Marie, nn. 10 et 14.
22. La célébration de l’Eucharistie dans les Eglises particulières est également de la plus haute importance.

En effet, l’évêque diocésain, premier dispensateur des mystères de Dieu, est, dans l'Eglise particulière qui lui est confiée, celui qui règle et promeut toute la vie liturgique, et en est le gardien [33]. Dans les célébrations, surtout les célébrations eucharistiques, qui se déroulent sous sa présidence avec la participation des prêtres, des diacres et du peuple, le mystère de l’Eglise se manifeste. C’est pourquoi de telles messes solennelles doivent être un exemple pour tout le diocèse.

Aussi l’évêque doit-il s’appliquer à ce que les prêtres, les diacres et les fidèles laïcs comprennent toujours plus profondément le sens authentique des rites et des textes liturgiques et soient ainsi conduits à une célébration active et fructueuse de l’eucharistie. Dans le même esprit, il doit veiller à une dignité toujours plus grande des célébrations elles-mêmes, ce à quoi contribue tout particulièrement la beauté de l’espace sacré, de la musique et des oeuvres d’art.

[33] Cf. Décret sur la charge pastorale des évêques, Christus Dominus, n. 15 ; cf. aussi Const. lit., n. 41.
23. En outre, pour que la célébration corresponde plus pleinement aux prescriptions et à l’esprit de la liturgie, et que son efficacité pastorale soit plus grande, on trouvera exposées dans cette Présentation et dans l’Ordinaire de la messe quelques aménagements et adaptations.
24. Ces adaptations, pour la plupart, consistent dans le choix de certains rites ou de certains textes, comme les chants, les lectures, les prières, les monitions et les gestes, qui répondent mieux aux besoins, à la formation et à la mentalité des participants, et qui sont confiés au prêtre célébrant. Celui-ci se souviendra cependant qu’il est le serviteur de la liturgie et qu’il ne peut de son propre chef ajouter, enlever ou changer quoi que ce soit dans la célébration de la messe [34].

[34] Cf. Const. lit., n. 22.
25. Le Missel signale en outre, chaque fois en son lieu, certaines adaptations qui, selon la Constitution sur la liturgie, sont de la compétence soit de l’évêque diocésain soit de la Conférence des évêques [35] (cf. ci-dessous, nn. 387, 388-393).

[35] Cf. encore ibidem, nn. 38, 40 ; Paul VI, Const. apostolique Missale romanum, ci-dessous, p. xxxx.
26. Pour ce qui est des adaptations et des changements plus importants qu’il serait utile ou nécessaire d’introduire pour faire droit aux traditions et à la mentalité des peuples et des régions, selon l’esprit de l’art. 40 de la Constitution sur la Liturgie, on observera ce qui est exposé dans l’instruction sur la liturgie romaine et l’inculturation [36] et ci-dessous (nn. 395-399).

[36] Cong. du Culte divin et de la discipline des sacrements, Instruction Varietates legitimae, du 25 janvier 1994 : DC 2093 (1994), 435-446.
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Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF)
Publié: 01/09/2017