Pourquoi les chrétiens parlent-ils de Pâques au pluriel ?
Il semble que l’habitude de mettre un "s" final pour distinguer la fête chrétienne de la fête juive ne remonte guère au-delà du XVIe siècle et qu’elle trouve son origine dans les consignes pastorales de l’époque selon lesquelles tout baptisé était tenu de « faire ses pâques » (au pluriel) une fois l’an !
À une époque où les fidèles assistaient à la messe sans plus jamais y communier, il s’agissait de les obliger à se confesser et à communier au moins une fois l’an, à l’occasion de Pâques. D’où l’expression, « faire ses Pâques ».
« Faire ses pâques »... Quand on y pense, quelle horrible expression ! Trois erreurs en trois mots, c’est un record ! Les 3 mots, en effet, sont inappropriés :
– D’abord, "faire" : les sacrements, on ne les « fait » pas, on les « reçoit » comme des cadeaux de Dieu ;
– ensuite, "ses" : les sacrements (la Réconciliation et l’eucharistie, comme tous les autres), ce ne sont pas les siens propres, mais ceux de l’Eglise... Tout sacrement est reçu pour le bien non d’un seul, mais de toute l’Eglise ;
– enfin, ne parlons pas trop vite de « Pâques » au pluriel, car, de pâque, il n’y en a qu’une, celle de Jésus !

Curé de Port Saint Nicolas
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- Par manque de prêtres, sommes-nous condamnés à fermer dans les campagnes un nombre de plus en plus grand d’églises ?
- Pourquoi appelle-t-on "symbole des apôtres" le "credo" que nous disons chaque dimanche à la messe ?
- Comment détermine-t-on la date de Pâques ?
- Si l’église est un lieu de prière, ne faut-il pas limiter les bavardages avant la messe qui troublent ceux qui sont venus se recueillir ?
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- Quand peut-on dire qu’une messe est "réussie" ?
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- D’où viennent les sacrements ?
- Est-il vrai qu’une église communale puisse être désaffectée ?
- Peut-on bénir un chapelet, une médaille ?
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- Pourquoi les chrétiens parlent-ils de Pâques au pluriel ?
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