Veiller, attendre, guetter

Ralentir le rythme,
oser même s’arrêter
pour mieux veiller, attendre et guetter.

Veiller ? Attendre ? Guetter ?

J’ai veillé un malade, un mourant,
entièrement tournée vers lui,
attentive à ses gestes, à son souffle,
j’ai vécu ce temps paisiblement,
à ses côtés dans ce présent,
avec lui ouverte à l’à-venir,
remplie de confiance,
car j’ai puisé à la source espérance.

En ce temps de l’Avent
j’attends l’enfant à naître
en moi, en toi, et en ce monde,
entièrement tournée vers lui,
avec le désir
d’être habités, transformés, puis inspirés par lui.

Je guette la venue de cet enfant à naître
en moi, en toi, et en ce monde,
avec le désir
de devenir des êtres nouveaux
et d’entrer avec lui, tous ensemble,
dans des jours plus justes et plus beaux.

Je ne suis pas la seule qui veille, qui attende, qui guette,
nous sommes des milliards sur la planète.

Mais il y a surtout lui
qui nous veille, qui nous attend, qui nous guette,
inlassablement,
car il nous l’a promis, cet enfant à naître,
c’est lui qui nous ouvre ce nouvel avenir :
celui de nous savoir, chacun, chacune, à présent
aimé de Son Père comme son enfant.

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Jocelyne WANDERSCHEID
Publié: 01/12/2017