Le voile de Véronique
Sainte Véronique au suaire, panneau peint vers 1420 par « le Maître de la Véronique » (école de Cologne) - Alte Pinakothek, Munich
Le nom de Véronique, figure familière de nos chemins de croix, provient probablement d’une expression hybride, mi-latine, mi-grecque, "vera icona" (véritable image).
Selon une tradition chrétienne ancienne, Véronique est en effet une sainte femme juive qui aurait essuyé le visage et la sueur du Christ alors que Celui-ci s’affaissait sous la croix, lors de sa montée au Calvaire. Le morceau d’étoffe blanche (son voile) dont elle se serait servi aurait gardé l’empreinte de la face de Jésus. Le voile de Véronique deviendra rapidement une des principales reliques du christianisme et sera conservé, dès le 8e siècle, à Saint-Pierre de Rome.
Cet épisode, absent des Evangiles, mais qui se présente comme un développement de , semble tout de même remonter assez haut dans l’histoire, puisqu’on trouve une première mention de Véronique dans un ajout latin à l’évangile apocryphe de Nicodème (5e siècle).
Copie réalisée par le sacristain
...qui aurait voulu faire une carrière artistique pour mieux louer la création et qui, pour ce faire, a commencé son apprentissage en réalisant des copies d’œuvres d’art. [1]
[1] Dessin de Christian Louveau © Port Saint Nicolas.
Prêtre du diocèse de Créteil, ancien équipier de PSN.
Curé de la paroisse Saint-Paul d’Ivry-sur-Seine.
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