Entre les mains de notre Père
où l’homme est appelé
du fond de sa misère,
nous te laissons partir ;
le Dieu qui a pétri
au corps de Jésus Christ
ta chair et ton esprit
saura bien t’accueillir.
Ta place est pour l’éternité,
entre les mains de notre Père.
Entre les mains de notre Père
plus douces que nos mains,
plus fortes que la terre,
nous déposons ton corps.
Le Dieu qui a donné
l’amour et l’amitié
ne peut nous séparer
à jamais par la mort.
Un jour nous ne serons plus (…)
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Mort
Articles
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Entre les mains de notre Père
1960 -
Un amour m’attend
1960, par Marie DU SAINT-ESPRITCe qui se passera de l’autre côté, quand tout pour moi aura basculé dans l’éternité, je ne le sais pas.
Je crois.
Je crois seulement qu’un amour m’attend.
Maintenant que mon heure est proche, que la croix m’indique le seuil à franchir, alors ce que je crois, c’est que c’est vers cet amour que je marche en m’en allant. C’est dans son amour que je tends les bras. C’est dans la vie que je descends doucement.
Quand je mourrai, ne pleurez pas. C’est un amour qui me prend paisiblement. (…) -
Ne pleure pas si tu m’aimes !
septembre 1998Ne pleure pas si tu m’aimes !
Si tu savais le don de Dieu et ce que c’est que le ciel ! Si tu pouvais d’ici entendre le chant des bienheureux, et me voir au milieu d’eux !
Si tu pouvais voir se dérouler sous tes yeux les immenses horizons et les nouveaux sentiers où je marche ?
Si un instant tu pouvais contempler comme moi la beauté devant laquelle toutes les beautés pâlissent !
Quoi...? Tu m’as vu... tu m’as aimé dans le pays des ombres. Et tu ne pourrais ni me revoir ni m’aimer (…) -
L’accident
1er novembre 2022, par André STEIGERAndré l’a écrit à l’occasion du décès de son fils de 20 ans, mort dans un accident de voiture.
Il a été cueilli par la mort sur la route
comme on cueille un bleuet, d’un coup, sans qu’il s’en doute.
Je remercie le ciel qu’il soit mort sans douleur
et sans crainte, en chantant, la joie de vivre au cœur.
En vingt ans, n’a-t-il pas vécu sa vie entière,
pressé d’aller soudain vers une autre lumière ?
Mystère... mais sa mère a d’instinct devant moi,
dit ces mots qui délient : « (…) -
Le suprême jour de l’homme
1er février 2024, par Jacques LECLERCQJe suis la résurrection et la vie, dit Jésus. Qui croit en moi, fût-il mort, vivra.
Et je crois, oui, je crois qu’un jour, ton jour, ô mon Dieu, je m’avancerai vers toi, avec mes pas titubants, avec toutes mes larmes dans mes mains, et ce cœur merveilleux que tu nous as donné, ce cœur trop grand pour nous puisqu’il est fait pour toi.
Un jour, je viendrai, et tu liras sur mon visage toute la détresse, tous les combats, tous les échecs des chemins de la liberté, et tu verras tout mon (…) -
Deuil | GRIEF (en)
1er novembre 2017, par Basil HUME o.s.b.VO en dessous du texte français.
Le deuil ne peut être partagé car il est à moi seul. Le deuil est une agonie intérieure, un vide immense un néant effrayant. Il est solitude, une peine qui écœure le soir, au réveil une terreur effroyable.
Les mots des autres ne sont d’aucune aide. Une argumentation raisonnée explique bien peu pour trop de tentatives. Le silence est la meilleure réponse au chagrin de l’autre.
Pas le silence qui est une pause dans un discours, maladroit et superflu, (…) -
Pour les souffrants et les défunts
1er novembre 2020, par Edith STEINÀ Dieu le Père, pour les souffrants et les défunts : Bénis l’esprit humilié de ceux qui sont oppressés par la souffrance, la solitude pesante des âmes profondes, l’être inquiet des hommes et la souffrance qu’une âme n’ose confier à aucune âme sœur.
Et bénis cette bande d’exaltés ténébreux qui ne craignent pas le fantôme de chemins inconnus. Bénis la détresse des hommes qui meurent en cette heure, donne-leur, Dieu de bonté, une fin paisible, bienheureuse. Bénis tous les cœurs ; surtout (…) -
Seigneur, la maladie me frappe
1er décembre 2017, par Mariette POULLAINLa maladie me frappe,
moi qui m’en croyais préservée.
Seigneur, me voilà devant toi,
pauvre, désarçonnée,
avec mes peurs, mes interrogations
et mon espérance aussi.
En demandant à recevoir l’onction des malades,
je viens te dire ma confiance
que tu me précèdes sur le chemin de la maladie,
que tu m’y accompagnes
et que tu ne me lâcheras pas jour après jour.
Je te demande la force de me battre,
de vivre ma maladie debout,
la grâce de ne pas me laisser aller à la résignation,
au (…) -
Une autre lumière a brillé (de Halloween à Toussaint)
1er octobre 2019, par Yves GARBEZMonsieur soleil s’en est allé et son travail est terminé On dit : « C’est la fin de l’année La nouvelle il faut préparer. »
Des gens allument quelques feux, ils disent qu’ainsi c’est bien mieux pour éloigner tous les esprits qui rôdent en cette longue nuit.
Citrouilles habillées de bougies, voilà la ténèbre éclaircie. Tous les passants en s’amusant ont mis des masques effrayants, des peaux de bêtes et des squelettes, des milliers de déguisements pour faire peur aux elfes, aux fées, aux (…)