Un temps neuf où tout est possible
Il faut mener la guerre la plus dure,
qui est la guerre contre soi-même.
Il faut arriver à se désarmer.
J’ai mené cette guerre pendant des années,
elle a été terrible.
Mais je suis désarmé.
Je n’ai plus peur de rien,
car l’amour chasse la peur.
Je suis désarmé de la volonté d’avoir raison,
de me justifier en disqualifiant les autres.
Je ne suis plus sur mes gardes,
jalousement crispé sur mes richesses.
J’accueille et je partage.
Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets.
Si l’on m’en présente de meilleurs, ou plutôt non, pas meilleurs, mais bons,
j’accepte sans regrets.
J’ai renoncé au comparatif.
Ce qui est bon, vrai, réel, est toujours le meilleur pour moi.
C’est pourquoi je n’ai plus peur.
Quand on n’a plus rien, on n’a plus peur.
Si l’on se désarme, si l’on se dépossède,
si l’on s’ouvre au Dieu qui fait toutes choses nouvelles,
alors, lui, efface le mauvais passé
et nous rend un temps neuf où tout est possible.
Patriarche de Constantinople, Turquie
- Prière d’après le psaume 61
- Prière d’après le psaume 22
- Comme un papillon
- Choisis la vie
- Venez et vous verrez
- Nous revenons de loin, tu sais
- En chemin vers Pentecôte
- Florilège de Mère Teresa
- Silence
- Une journée, une grâce
- Aimer
- Un « Je vous salue Marie » revisité
- La douceur
- Ta parole, aujourd’hui comme hier
- Envoie-nous des fous
- Je crois pourtant
- Dieu, quand il donne
- Notre Père
- Pour l’apostolat des laïcs
- Prière pour tous les migrants
- Prière des cierges
- Prière d’après le psaume 58
- Rentrée avec le psaume 138
- Prière à Notre Dame
- Tout simplement
- L’accident
- Alléluia
- Prière d’après le psaume 8
- Prière pour ceux qui ne sont pas nés
- Notre détention est aussi chemin de la passion