Potins du sacristain - Janvier 2000

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci.

Oncle Pierre disait :

« Non pas imposer sa foi mais faire partager son espérance. »

Et il disait aussi :
« Les enfants et les vieillards sont à égale distance de Dieu.
Les premiers en sortent depuis peu, les seconds y vont sous peu. »

Les anges de Noël

Une incompatibilité entre PC et Macintosh nous a empêchés de publier ce texte le mois dernier (le webmaster aurait-il quelques-uns de ses chakras à moitié bouchés ?). Nous ne voulions quand même pas le remettre à l’année prochaine. Alors, avec un peu de retard...

De toutes les fêtes chrétiennes, Noël est celle qui passe le moins inaperçue. Impossible de ne pas voir, entendre et respirer l’atmosphère spéciale qui règne dans les rues de nos villes, dans les églises, les magasins et même les cuisines de nos maisons. Fête païenne disent certains. Certes, ils ont raison de dénoncer la frénésie des achats et l’étalage de luxe des uns qui fait injure à la misère des autres.
Ils ont tort cependant de ne voir que cela. Noël est aussi et avant tout un message de bonheur.

Au cours de la nuit de Noël, l’Ange du Seigneur dit aux bergers que Jésus est Sauveur. Tout le monde peut l’entendre, aussi bien les pratiquants que tous ceux et toutes celles qui les rejoignent occasionnellement à la célébration spéciale de cette nuit. Par sa voix, Dieu s’adresse directement à ceux qui veulent bien l’écouter. Et il nous invite à participer directement à la grande liturgie céleste. Les cieux s’ouvrent en effet. Une lumière inonde la terre et les bergers voient et entendent l’armée céleste qui chante à la fois la gloire de Dieu dans le ciel et la paix pour les hommes sur la terre. Elle dit que les hommes sont les bien aimés de Dieu. Que c’est beau, une armée qui chante la paix, le bonheur et l’amour !

Mais le récit de Noël n’est pas fini. Maintenant les bergers se mettent en route. Ils cherchent et trouvent l’enfant et ceux qui l’entourent. Et ils annoncent ce qui leur a été dit. Ils reviennent ensuite chez eux en louant Dieu. Ils ont repris à leur compte les deux fonctions des anges : annoncer un message de bonheur et célébrer Dieu.

Lecteurs-lectrices de l’évangile, ne sommes-nous pas conduits à nous identifier à eux ? Ne sommes-nous pas appelés, nous aussi, à annoncer un message de bonheur au monde d’aujourd’hui ? Ne sommes-nous pas invités, nous aussi, à participer à la grande liturgie qui célèbre la gloire de Dieu.

Et si les vrais anges de Noël c’étaient nous ?

Les prédictions de Philippidus Paco pour l’an 2000

Je prédis :
 une invasion de lapins roses animés avec nœud papillon en shockwave sur PSN
 la mise en ligne dès 00 h 01 des décrets de Vatican DCLXVI rev. 0.01 bêta
 des questions simples genre "Combien j’ai de doigts ?" dans le "Parchemin du pirate".

Au seuil de l’an 2000, retraite spirituelle à Port St Nicolas

Le sacristain de Port Saint Nicolas, à défaut d’être un grand mystique et un prestigieux orateur, est un homme plein de bon sens. Son curé lui a donc demandé de prêcher la retraite du grand jubilé à Port Saint Nicolas. Après avoir observé quelques temps les foules de visiteurs toujours pressés et aimant exhiber des agendas super remplis, le vieux sacristain, en guise de prêche, raconta cette histoire.

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à [jules.lagoutte@portstnicolas.org].

OK ? Tout le monde a compris ? Alors, allons-y et faisons avancer le schmilblick :

Un événement en chiffres :

97 ans séparent 1 de 2
23 au début et 6 à la fin
44 et c’est le plus petit
si 1 seul avait la vérité en 1
près de 2 000 000 000 la partagent en 2
le 20ème fut le 1
donc le 21ème fut le 2
16 en fut le résultat

JMJ 2000 : leçon d’italien n° 3

En vue d’une préparation efficace des JMJ 2000 de Rome, voici notre troisième et dernière leçon d’italien. Comme d’habitude, c’est très facile, quelques gestes suffiront. Et comme on a encore dit que nous ne sommes que des vilains machos, voici, pour nous faire pardonner, une leçon spéciale pour les femmes.

Adesso basta !
(Ça suffit !)
Solo un po’ !
(Juste un doigt !)
Che dirò a mia madre ?
(Que vais-je dire à ma mère ?)

(Extrait de Italian without words, Meadowbrook Press)

Une faute d'orthographe, une erreur, un problème ?   
 
Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/01/2000