Paroisse Saint Nicolas

Histoire de l'église

pour les images, faites un tour dans l'église avec J.P. Bordier

Une histoire mouvementée

De l'église du 13ème siècle, il ne reste plus guère que le choeur et l'abside du collatéral nord, avec des piliers et chapiteaux qui ont été repeints au siècle dernier. Au long des âges, les mouvements du sol se sont répercutés sur le pilier placé à gauche qui a fini par prendre un air assez penché. De cette époque médiévale, l'église a néanmoins conservé son allure fortifiée avec sa tour massive ainsi qu'une pierre tombale pouvant remonter au 12ème siècle et utilisée comme pierre de seuil dans la partie basse du clocher.

Comme toutes les églises paroissiales, l'église St Nicolas fut très vite entourée du cimetière, les plus puissants ou les plus aisés cherchant à se faire enterrer à l'intérieur même de l'édifice, telle une certaine Marie Constantin dont la tombe est toujours visible dans l'angle arrière du bas-côté gauche.

La charpente de l'église présente de belles pièces de bois sculpté et remonte sinon au 15ème siècle, du moins au 17ème. La fin du règne de François Ier (1547) est signée dans la pierre au point de départ des voûtes sous le clocher, là où se trouvait l'entrée principale de l'église. On y peut voir aussi deux figures quelque peu grimaçantes, parfois appelées des "marmousets".

Un escalier de 71 marches conduit à l'unique cloche de l'église, baptisée "Catherine-Louise" et installée au sommet de l'église paroissiale en 1720.

Accrochée à l'un des piliers du bas-côté droit, une étonnante peinture sur bois, du 17ème siècle, très abîmée, représente saint Jérôme lisant la Bible. Cette peinture, protégée depuis juillet 1994 par les Monuments Historiques, a été confiée pour restauration à Mme Martine MARTIN en juillet 96.

A droite en entrant, un beau bénitier de pierre sur socle octogonal, avec écu brut, sans armoiries, pouvant dater du 15ème ou 16ème siècle, est inscrit, depuis juillet 1994, à l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés par les Monuments Historiques.

Dans la chapelle du collatéral nord, de la même époque que le choeur, un reliquaire en métal doré contient les restes de saint Loup, authentifiés par un document de l'évêque de Versailles, daté de 1872 et sur lequel on peut lire: "Ex radio dextra Sancti Lupi Episcopi Senonensis" (Du bras droit de saint Loup, évêque de Sens).

Dans une niche de la chapelle latérale de droite, dite "de la Vierge", une statue en bois du 19ème siècle, représentant la vierge Marie a été récemment restaurée.

Les profondes restaurations du 19ème siècle

L'édifice était alors dans un tel état de délabrement que de sérieuses réparations s'imposaient. L'une des pierres blanches du contrefort séparant les deux portes de la façade porte encore l'inscription: "Réparée en 1842". Les vitraux datent eux aussi de cette époque, tout comme la chaire (1879), la tribune (1882), le crucifix qui domine l'ancien autel, et les panneaux de bois peints qui tapissent le fond du choeur.

Autres témoins de cette époque: le remarquable tableau de l'Ecce homo, don de l'empereur Napoléon III à la paroisse de La Queue-en-Brie, un calice et des missels, dont l'un, du diocèse de Versailles, contient entre deux pages une petite feuille volante manuscrite, datée du 24 décembre 1852, qui corrige la mention faite au roi dans la prière pour les gouvernants et la remplace par celle de "notre empereur Napoléon", traduction liturgique d'un changement de régime politique.


Les deux axes du projet de réhabilitation

Mettre en valeur le patrimoine des Caudaciens

Notre commune peut, à juste titre, s'enorgueillir de posséder, avec l'église Saint Nicolas, un remarquable témoin de son passé. C'est vers l'église du village que se tourne quiconque s'intéresse à l'histoire locale. Le choeur de l'édifice date, en effet, de la première moitié du 13ème siècle et les registres paroissiaux, qui remontent à 1611, témoignent de la vie quotidienne des Caudaciens depuis de nombreuses générations.

Un tel trésor culturel intéresse les Monuments Historiques qui, après avoir jadis classé la statue de Saint Nicolas et un calice, ont décidé en 1994 de protéger, voire restaurer, 4 autres objets : le bénitier en pierre et 3 tableaux (une peinture sur bois du 17ème siècle., une crucifixion du 18ème siècle. et l'Ecce homo du siècle dernier). Quant à l'édifice lui-même, la COREPHAE (commission régionale du patrimoine historique, archéologique et ethnologique) a décidé, lors de sa séance du 25 septembre 1996, de l'inscrire en totalité (extérieur et intérieur) à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques.

Le projet de réhabilitation intéresse aussi les habitants de notre commune, qui en 1994 ont accepté de participer à une souscription et dont beaucoup se désolent de trouver leur église trop souvent fermée.

Cette première tranche de travaux visait donc d'abord à permettre une ouverture plus fréquente de l'église du village. Depuis septembre 1994, cet objectif commence à se concrétiser avec l'ouverture de l'église pendant une permanence d'accueil hebdomadaire (actuellement le samedi de 10h à 12h), avec l'organisation de visites guidées et de concerts. Mais l'objectif sera plus nettement atteint encore lorsque la porte d'entrée principale aura été restaurée et repeinte, que les tableaux inscrits au classement parmi les Monuments Historiques auront pu être restaurés, et que la partie basse du clocher aura pu être aménagée.

Offrir le témoignage d'une église accueillante

Depuis la rentrée de septembre 1994, nous y célébrons l'unique messe du dimanche, ainsi que tous les baptêmes, mariages et enterrements. Encore fallait-il que l'accès de cet édifice fut digne de ces cérémonies. Il fallait donc d'abord nous attaquer à la réfection de l'entrée principale de l'église et à l'aménagement d'un petit espace permettant d'assurer des permanences d'accueil. C'est chose faite aujourd'hui, grâce au travail de nombreux paroissiens bénévoles.

En dehors des célébrations, chacun peut donc, le samedi entre 10 h et 12 h, venir visiter l'église et s'y recueillir. Il y trouvera, non seulement la trace d'un message de foi qui traverse les siècles, mais encore l'invitation amicale d'une communauté paroissiale qui se retrouve ici chaque dimanche.


Le rôle de chacun

Le diocèse de Créteil

Le système de péréquation qui existe entre les 80 paroisses catholiques du Val-de-Marne nous a permis de bénéficier en 1994 d'une subvention de 52000 F, notre projet correspondant tout à fait au désir de notre évêque d'encourager l'ouverture des églises. Consultée dés le départ, la Commission Diocésaine d'Art Sacré nous a fait part de ses remarques, conseils et encouragements. La paroisse Notre-Dame de Vincennes nous a fait don de 42 chaises paillées pour augmenter les capacités d'accueil.

La paroisse

Elle est à l'origine de ce chantier et s'y est mobilisée tout entière. Se sont concertés pour cela l'E.A.P. (Equipe d'Animation Paroissiale), le C.E.P. (Conseil Economique Paroissial) et le Comité des Amis de Saint Nicolas constitué pour la circonstance. Une plaquette de présentation de l'église a été imprimée et deux montages audiovisuels réalisés.

Pour faire connaître l'église du village, la paroisse n'a pas lésiné sur les moyens: implantation sur notre commune des festivités hivernales de la Saint Nicolas, création du premier site paroissial Internet en France (http://stnicolas.simplenet.com), articles dans la presse régionale (no. 100 du journal "Connaissance du Val-de-Marne" en décembre 94, no. 16160 du "Parisien Val-de-Marne" du 19 août 96) et nationale (journal "la Croix" en date du 4 octobre 96, journal "Le Monde" en date du 4 janvier 97).

Plus d'une trentaine de paroissiens ont assuré jusqu'à présent largement plus de 1500 heures de travail bénévole en consacrant leurs jours de congés et leurs soirées au chantier de Saint Nicolas. C'est la paroisse qui assure le ménage régulier et l'accueil du samedi matin, qui fleurit l'église, et qui préleve sur ses réserves financières propres pour compléter la subvention diocésaine. C'est elle qui a pris l'initiative de lancer la souscription, à laquelle les paroissiens ont eux-même généreusement participé. C'est elle aussi qui a pris les contacts nécessaires et est à l'origine de l'inscription de l'édifice à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. C'est encore elle qui, pendant l'été 96, a doté l'église du village d'un orgue Johannus.

C'est bien sûr la communauté paroissiale qui remplit l'église chaque dimanche et y célèbre baptêmes, mariages et enterrements.

La commune de La Queue-en-Brie

Propriétaire des bâtiments, elle a donnée son accord aux adaptations envisagées et alloué une premiére subvention de 50000 F sur le budget 1994, puis une seconde d'un même montant en 1996.

Elle a accepté, en 1996, de financer la moitié de la restauration d'un tableau fort abîmé (35000 F), le reste étant pris en charge par les Monuments Historiques, et de couvrir désormais les dépenses liées à l'ouverture de l'église (chauffage et électricité) jusqu'à un plafond de 30000 F par an. Cette même année 1996, le maire s'est également associé à la demande faite auprès du Conservateur Régional des Monuments Historiques d'Ile-de-France en vue d'obtenir la protection de l'édifice au titre des Monuments Historiques, une démarche couronnée de succès en décembre 96.

De manière plus prosaïque, les services techniques ont, dès 1994, installé un point d'eau dans la sacristie, aménagé utilement les abords du chevet de l'église, contribué à l'harmonisation des balustres de l'escalier avec ceux de la tribune, et complété les éléments d'un podium dans le choeur dégageant ainsi un espace liturgique susceptible d'accueillir les choristes.

L'ensemble des Caudaciens

Beaucoup ont exprimé leur intérêt pour les travaux, et l'église du village a toujours reçu des visites dés qu'elle était ouverte. La souscription lancée en 1994 auprès des Caudaciens a permis de recueillir 50200 F. Certains, pas nécessairement croyants, ont tenu à "mouiller leur chemise" sur le chantier. Tel autre s'est proposé, en raison de son savoir-faire, de restaurer bénévolement trois des portes de la partie basse du clocher.

Les Monuments Historiques

Mr Denis Lavalle, inspecteur des Monuments Historiques, et plus encore Mme Claire Berche, ancienne directrice des Archives Départementales et conservateur des Antiquités et Objets d'Art, nous ont vivement encouragés dans ces travaux.

Après la statue de St Nicolas en 1905, ce sera bientôt au tour d'une peinture sur bois du 17ème siècle - Saint Jérôme lisant la Bible - d'être classée parmi les monuments historiques, dont la restauration sera pris en charge à 50 % par le Ministère des Affaires Culturelles.

Plus rapide a été la procédure visant à protéger trois autres objets de notre église. Depuis le 22 juillet 94 en effet, le bénitier en pierre, le célèbre tableau "Ecce Homo" donné par Napoléon III et une toile du 18ème siècle représentant la crucifixion sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés parmi les Monuments Historiques.

Depuis juin 95, la statue de Saint Nicolas, déplacée par une entreprise agrée par les Monuments Historiques, est mise en valeur par un éclairage approprié, à l'entrée du choeur... en attendant de retrouver peut-être un jour sa polychromie d'origine.

Le tableau de "Ecce Homo", que personne ne remarquait sur le mur latéral gauche tant il était placé haut dans la pénombre, a été abaissé et éclairé, en attendant de pouvoir être restauré (devis estimé à 48000 F).

Quant à l'édifice lui-même, rappelons que son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques a été arrêté par le Préfet de Région le 19 décembre 96, sur proposition de la Commission Régionale du Patrimoine Historique, Archéologique et Ethnologique d'Ile de France, et que cette inscription concerne l'église en sa totalité, extérieur et intérieur.


Changements durant la rénovation

L'entrée de l'église

Avant: Ceux qui ont eu la chance de trouver l'église ouverte se souviennent d'une double porte difficile à manoeuvrer, d'un sas sombre et humide avec des murs lépreux à la peinture écaillée, et d'une vilaine porte intérieure en bois, le tout peint en rose. Derrière cet ensemble peu accueillant, le bénitier, vide et sombre sous la plaque commémorative des morts de la guerre 1914-1918, émergeait bien peu de la pénombre ambiante.

Après: L'église est désormais ouverte, non seulement chaque dimanche, mais aussi tous les samedis matin avec une permanence d'accueil. Un sas vitré donne de la clarté au seuil de l'édifice et, dés la première porte poussée, une vue d'ensemble sur la nef. Les murs, piqués, réenduits et recrépis ne portent plus trace d'humidité. L'unique ampoule a cédé sa place à plusieurs spots encastrés dans un faux plafond et éclairant sur la droite un vaste tableau d'affichage évoquant la vie paroissiale. Quelques plantes vertes dissuadent agréablement les visiteurs distraits d'aller se cogner contre la grand paroi vitrée. En entrant à gauche, un petit local d'accueil, vitré et chauffé, permet désormais d'assurer des permanences, et donc d'ouvrir plus souvent l'église. Dans l'angle de ce local, un beau crucifix en ivoire, mis en valeur par un spot directionnel encastré, accueille les visiteurs. Le téléphone, maintenant installé à Saint Nicolas, facilite le travail des permanents d'accueil. Nul ne peut plus aujourd'hui ignorer le beau bénitier du 16ème siècle, inscrit à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques. Mis en valeur par un poster évoquant une source et un éclairage, au seuil de l'église, sa fonction de rappel du baptême est évidente. Un nouvel escalier en colimaçon a été installé, permettant de nouveau d'accéder à la tribune. Y sont installés de façon permanente un projecteur de théâtre bien souvent nécessaire lors de concerts organisés dans l'église, et, depuis l'été 96, un orgue Johannus opus 910.

La nef centrale

Avant: Pénombre, poussière et toiles d'araignées avaient au moins l'avantage de masquer en partie les fils électriques qui couraient en plein milieu des murs de la nef pour alimenter quelques ampoules nues. Mais elles ne permettaient guère d'apprécier à gauche, le tableau - lui aussi inscrit au classement - de l'Ecce Homo donné par Napoléon III à la paroisse, et à droite, le crucifix qui faisait face à la chaire. La célèbre statue de Saint Nicolas, classée depuis 1905 et haut perchée sur le mur latéral gauche, n'était elle-même guère mieux lotie.

Après: Le ménage est désormais régulièrement assuré. La base des piliers a été habilement reconstituée et certaines peintures murales rafraîchies. L'électricité a été entièrement rénovée, les fils encastrés dans les murs ou plafonds, les tableaux de distribution changés et mis aux normes. Les ampoules des deux lustres ont été remises en fonction. Les vieilles appliques branlantes ont été remplacées par des lustres sphériques disposés sous chacune des huit voûtes latérales. Un éclairage spécifique a été installé pour l'Ecce Homo, abaissé et dépoussiéré. La statue de Saint Nicolas a été placée à droite du choeur avec un éclairage spécifique, et ce chef d'oeuvre du 16ème siècle est désormais immédiatement visible. Enfin, l'église est désormais parfaitement sonorisée et un son clair et brillant est audible dans le plus petit recoin de l'édifice. Le sas d'entrée aussi a reçu son haut-parleur, permettant de suivre à travers la baie vitrée les offices et concerts. Le "centre de commande" avec ampli, table de mixage, lecteurs de cassette et CD est installé dans la nef latérale droite, avec une vue sur l'ensemble du choeur tout en restant invisible de l'assemblée. A la tribune, un orgue Johannus opus 910 a été installé. Enfin, l'église est désormais sonorisée!

Le choeur

Avant: Les boiseries peintes au siècle dernier ne supportaient plus le poids de deux statues de Saint Jean et Saint Marc, abandonnées au ras du sol dans un bric-à-brac de pieuse ferblanterie. L'unique et horrible pupitre servait de lieu de proclamation de la Parole de Dieu, mais dépourvu de micro, ne pouvait assurer sa fonction correctement. Aucun crucifix n'était installé dans le choeur.

Après: A défaut de pouvoir être restaurées ou remplacées dans l'immédiat, les boiseries du choeur ont été consolidées, permettant aux deux statues de retrouver leur place dans ce décor du Second Empire. L'ancien autel a été reculé jusqu'au boiseries du fond, dégageant un plus grand espace pour l'action liturgique. Le tabernacle a été réparé, restauré et remis en service. A son sommet a été placé et éclairé le Crucifix qui était peu mis en valeur sur le mur latéral de la nef. Deux nouveaux pupitres ont fait leur apparition, drapés aux couleurs liturgiques, pour souligner le lieu d'où est proclamée la Parole de Dieu. Trois micros permettent désormais à cette Parole d'être entendue partout dans l'église.

La nef gauche

Avant: Un amas de chaises et prie-Dieu cassés encombraient la chapelle latérale. Sous le vitrail représentant Jésus parmi les docteurs de la Loi, un pan de mur lépreux ne faisait que bien mal ressortir un ancien banc d'oeuvre fort poussiéreux. Au sol, une partie de l'ancien pavage de tomettes avait disparu.

Après: La chapelle a été dégagée et accueille désormais le reliquaire - à qui on a rendu son éclat d'antan - contenant un morceau d'os de Saint Leu. C'est en 1565, semble-t-il, que des reliques de Saint Loup ou Saint Leu, évêque de Sens, quittèrent la chapelle de la léproserie voisine pour l'église paroissiale de La Queue-en-Brie. Des tomettes ont été récupérés dans divers endroits "non stratégiques" de l'édifice, nettoyées, puis disposées sur un espace témoin pour permettre à chacun d'imaginer ce qu'était autrefois le sol de l'église. Sous le vitrail de Jésus parmi les docteurs de la Loi, et faisant le pendant de la fresque des baptêmes dans la nef droite, une colombe stylisée et une promesse de Ressuscité ont le double avantage, d'une part de masquer un pan de mur très abîmé, d'autre part d'évoquer ce 3ème grand sacrement de l'initiation chrétienne qu'est la confirmation. L'ancien banc d'oeuvre a, quant à lui, été remis en état.

La nef droite

Avant: Au fond et dans l'ombre se tenaient les fonts baptismaux, délaissés depuis plusieurs décennies. Accrochée à un pilier, une peinture sur bois du 17éme siécle représentant Saint Jérôme lisant la bible continuait de se détériorer lentement sous l'effet des ans et de l'humidité ambiante. Prés de la sacristie et placée dans une niche étoilée, une grande statue de Marie, trés écaillée, dominait curieusement le Saint Sacrement.

Après: La chapelle de la Vierge a été repeinte couleur sable avec des nervures vertes et rouges et la staute restaurée. Le Saint-Sacrement a regagné fort justement le tabernacle du maître-autel. Sous une croisée d'ogives et devant le vitrail de la présentation de l'enfant Jésus au temple est désormais aménagé un espace pour les baptêmes: au mur (piqué, réenduit et repeint) une fresque évoquant la rencontre de Jésus avec la Samaritaine, au centre le baptistère, et sur le côté la statue de St Nicolas, chacun des trois éléments bénéficiant d'un éclairage spécifique.

Le tableau de Saint Jérôme, en cours de classement parmi les Monuments Historiques, est déjà confié aux mains expertes d'un restaurateur.

L'édifice lui-même en sa totalité

Il est désormais protégé, intérieur et extérieur, au titre des Monuments Historiques. C'est en effet le 25 septembre 1996 que la COREPHAE (Commission Régionale du Patrimoine Historique, Archéologique et Ethnologique) a voté son inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Cette décision n'est pas simplement honorifique pour notre commune, propriétaire du bâtiment. Elle assure la pérennité de l'édifice désormais surveillé par l'architecte des Bâtiments de France, et permet d'envisager quelques subventions pour la suite des travaux de réhabilitation!


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Dernière mise-à-jour: 23/04/97

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