Le baptême, la confirmation et l'eucharistie sont les 3 sacrements dits "de l'initiation", c'est-à-dire qui rendent le chrétien adulte dans la foi.
Du grec skhismos (action de fendre, de déchirer), le mot désigne une rupture dans l'unité de l'Eglise. Théoriquement moins grave que l'hérésie dans la mesure où elle ne porte pas toujours ni principalement sur l'enseignement doctrinal, cette rupture se manifeste par un refus de soumission au pape dans sa responsabilité envers l'Eglise universelle ou de communion avec le collège des évêques. Parmi tous les schismes qu'a connus l'Eglise Catholique, le dernier en date est celui provoqué par Monseigneur Lefebvre, opposé à l'enseignement du Concile Vatican II (spécialement sur la liberté religieuse, l'œcuménisme et la liturgie) et passant outre, en 1988, l'interdiction qui lui était faite d'ordonner des évêques.
"Sens de la Foi" du peuple chrétien
L'écho de la Parole de Dieu dans la foi de l'ensemble des fidèles est ce qu'on appelle traditionnellement le "sens de la foi" ou "le sens des fidèles", que l'on peut appeler aussi le "sens catholique". Il est un repère du plus haut prix pour l'interprétation de la Révélation transmise dans l'Ecriture et dans la Tradition. En effet, "la collectivité des fidèles (...) ne peut se tromper dans la foi (...) lorsque, des évêques jusqu'au dernier des fidèles laïcs, elle apporte aux vérités concernant la foi et les mœurs un consentement universel" (Catéchisme pour adultes § 64).
En abrégé "LXX", ce qui veut dire 70: La légende veut que cette traduction grecque de la Bible, qui date du 2ème siècle avant J.C. ait été établie par 70 sages pour les communautés juives de la diaspora.
Autre nom pour "Jérusalem".
Titre fort peu évangélique (cf. Mt 20:25-26; Mt 23:8-12 ou encore l'épître aux Hébreux qui désigne Jésus comme le seul "Grand-Prêtre" et médiateur entre Dieu et les hommes), par lequel on a pris la mauvaise habitude, depuis le sixième siècle, de désigner le pape. On peut souhaiter que l'évêque de Rome lui-même préfère, aux traditionnelles mais ridicules titres comme "Souverain Pontife" ou "Sa Sainteté", la belle expression de "Serviteur des Serviteurs de Dieu", par laquelle il s'est désigné heureusement à plusieurs reprises (ainsi par exemple dans la Constitution Apostolique "Fidei depositum" présentant le Catéchisme de l'Eglise Catholique).
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