L'Eglise (avec une majuscule), c'est la communauté des baptisés, appelée par le Christ à témoigner de son Evangile (le mot grec "ekklesia" signifie "appelée" ).
L'église (avec une minuscule), c'est le bâtiment qui abrite l'Eglise pour ses assemblées. En France, la quasi-totalité des églises construites avant 1905 (loi dite "de séparation de l'Eglise et de l'Etat") appartiennent aux communes qui sont donc responsables de leur entretien.
Titre honorifique réservé, il n'y a pas longtemps encore, à un cardinal. Voir aussi Monseigneur et Souverain Pontife.
Du grec "epiklesis" (invocation), ce mot désigne, dans la liturgie eucharistique, la prière par laquelle le prêtre appelle l'Esprit-Saint, une première fois sur le pain et le vin pour qu'ils deviennent Corps et Sang du Seigneur, signes de sa présence, puis une seconde fois sur l'assemblée elle-même pour qu'elle devienne elle aussi le Corps du Christ, un autre signe sacramentel de sa présence. À cette double prière est associé le geste traditionnel de l'imposition des mains, comme signe d'appel à l'Esprit Saint.
Pour se démarquer d'une époque récente où la morale n'avait pas bonne presse et donner un petit air de jouvence à une réflexion aussi vieille que l'humanité, certains auteurs distinguent l'éthique (désir de l'homme qui cherche à vivre bien avec les autres dans des institutions justes) de la morale (ensemble des règles, écrites ou non-écrites, qui mettent en œuvre ces exigences). La première se caractériserait par sa visée, la seconde par sa forme concrète. En fait, quelles que soient les définitions qu'on en propose, toutes deux ont la même origine étymologique. Venant la première du grec et la seconde du latin, elles désignent une considération régulatrice des mœurs humaines. Les dossiers proposés ici dans la rubrique "Microscope" emploieront donc indifféremment l'un ou l'autre terme.
L'évêché - à ne pas confondre avec le "diocèse" - désigne simplement les locaux de l'administration diocésaine et accessoirement la résidence de l'évêque. Par extension il peut désigner l'ensemble de l'administration diocésaine.
Inséré par le rite de l'ordination épiscopale dans le collège des évêques successeurs des apôtres, chaque évêque est à la fois le pasteur d'une Eglise particulière et responsable, avec tous les autres évêques, de la mission de l'ensemble de l'Eglise, et de l'unité de la foi en son sein. Cette unité est manifestée par la communion des évêques entre eux, et spécialement avec celui de Rome, le successeur de Pierre, institué garant de cette unité par le Christ.
Dans son diocèse, l'évêque veille (du grec episcopos, surveillant) et préside aux trois fonctions traditionnelles de la charge pastorale: l'enseignement, la sanctification et le gouvernement.
Déportation sur les bords du fleuve Euphrate (dans l'Irak actuel) des notables du royaume de Juda, organisée par le roi de Babylone Nabuchodonosor, en 587 avant J.C., après sa prise de Jérusalem. Cet exil ne prendra fin qu'avec l'édit de Cyrus en 538.
Sortie d'Egypte des Hébreux sous la conduite de Moïse, qui dut avoir lieu entre 1250 et 1230 avant J.C., au temps du pharaon Ramsès II (1301-1234) ou Ménéphtah (1234-1225).
| Directeur de la publication: Père Philippe LOUVEAU Webmestre: Jim WANDERSCHEID |
Dernière mise-à-jour: 23/04/97 © 1997 Paroisse St Nicolas |
Comité de rédaction: Père Thierry BUSTROS Olivier JULLIEN DE POMMEROL Denise PELLETER |