Paroisse Saint Nicolas

Canaan

Ancien nom de la Palestine et mosaïque de petites cités indépendantes qui, au temps de l'exode (13ème siècle avant notre ère), peuplaient la terre jadis promise à Abraham et à sa descendance.

Cardinal

Du latin cardo, cardinis (le gond), ce mot évoque un poste fixe et servant en quelque sorte de pivot à la vie de l'Eglise. Il désignait autrefois les clercs (on distinguait alors les cardinaux-prêtres et les cardinaux-diacres), électeurs de l'évêque de Rome. Avec le rôle grandissant de la papauté, les évêques des diocèses voisins s'adjoignirent au collège des électeurs du pape. Aujourd'hui encore, tous les cardinaux sont symboliquement nommés titulaires soit d'un diocèse de la périphérie de Rome, soit d'une des anciennes paroisses de la ville... une manière de rappeler que le pape n'est chef de l'Eglise universelle qu'en sa qualité d'évêque de Rome, successeur de Pierre.

Catéchumène, Catéchuménat

Le catéchumène (on prononce "katékumène") est celui ou celle qui se prépare au baptême.
Le catéchuménat (on prononce "katékuména") est le temps de préparation au baptême, rythmé par plusieurs étapes.

Cathédrale

Ainsi nomme-t-on l'église qui abrite la chaire ou le siège de l'évêque (du latin "cathedra": siège à haut dossier), symbole de son autorité et de sa mission vis-à-vis de l'Eglise tout entière. En principe, il n'y a qu'une cathédrale par diocèse.

Circoncision

Pour tout Juif, signe d'appartenance au peuple de l'Alliance conclue jadis par Dieu avec Abraham (Gn 17), et qui consiste, en fait, à couper un petit repli de chair autour du sexe du jeune garçon.

Confession

Dans l'histoire de l'Eglise, "confesser" signifie "porter publiquement témoignage". Ainsi les "confesseurs de la foi" qui, dans des périodes troublées et au péril de leur vie, ont attesté la foi catholique. L'Eglise les vénère presque à l'égal des martyrs.
La Réforme parlera en ce sens des "confessions de foi" qui sont autant de "professions de foi".
Mais, pour beaucoup, ce mot en est venu à désigner seulement le sacrement de Pénitence et de Réconciliation, appelé encore le sacrement du Pardon, ici réduit à la démarche de celui ou celle qui vient "se confesser", avouer ses péchés à un prêtre. Cette appellation, courante depuis le 17ème siècle et la forme très juridique qu'avait pris ce sacrement dans l'Eglise catholique, a l'inconvénient de souligner un aspect qui n'est pas le plus important du sacrement: pour demander pardon à Dieu, je n'ai en effet pas rigoureusement besoin d'un prêtre (même si cet aveu à un tiers a l'avantage de solliciter son discernement et de m'obliger à objectiver mon péché).
Le rituel m'invite aujourd'hui à "confesser l'amour de Dieu en même temps que mon péché", invitant chacun à se remettre face à la Parole de Dieu et à accueillir, comme le cœur du sacrement et un cadeau de Dieu, la parole d'absolution. Cette parole qui signifie le pardon de Dieu, nul ne peut se la dire à soi-même. Il faut qu'un autre la prononce - non pas en raison de ses mérites ou parce qu'il serait moins pécheur, mais parce qu'il préside à l'Eglise locale en raison de l'Ordination qu'il a reçue - réconciliant ainsi le pénitent avec Dieu et avec son Eglise.

Conscience

C'est la "boussole intérieure" que Dieu, créateur de tous les hommes, a mis dans le cœur de chacun, croyant ou non, pour lui permettre de choisir le bien et de rejeter le mal. En dernier recours, c'est elle qui détermine si telle action que j'envisage est conforme à la morale ou non. Le grand principe étant que que chacun doit suivre les injonctions de sa conscience, une conscience qu'il a néanmoins le devoir de former et d'éclairer.
Cette conscience désigne en fait deux réalités:

Culpabilité

Réalité psychique fort complexe qui sert souvent d'indicateur au péché, mais qui, éminemment subjective, peut aussi présenter des troubles pathologiques et m'enfermer dans un narcissisme malsain.
Ne se laissant démasquer que dans une relation d'altérité, le péché est à distinguer du sentiment de culpabilité: L'autre qu'est Dieu - ou l'autre qu'est mon prochain - me décentre de moi-même et de mon remords pour me faire prendre conscience de la blessure objective que je lui ai infligée.

Curé

Du latin cura animarum (soin des âmes), le curé est le prêtre qui tient, de l'évêque diocésain, la responsabilité pastorale d'une paroisse. À ce titre, il a la charge et la mission d'annoncer l'Evangile à tous, et doit veiller au soin spirituel des personnes demeurant sur cette paroisse, qu'elles soient baptisées ou non, croyantes ou non. Dans certaines grosses paroisses, il est aidé d'autres prêtres, les vicaires.
Une tendance relativement récente est de confier certaines paroisses importantes ou un ensemble de paroisses non plus à un curé assisté de vicaires, mais à une équipe de prêtres collégialement responsables (curés in solidum). Le Code de droit canonique de 1983 permet en effet cette possibilité, étant toutefois précisé qu'au sein d'une telle équipe un "modérateur" dirigera l'activité commune et en répondra devant l'évêque.


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Dernière mise-à-jour: 23/04/97

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