Recherche dans la Présentation Générale du Missel Romain 2007


Numéro(s) recherché(s): 274-275

Chapitre IV - Les diverses formes de la célébration de la messe
> IV - Quelques règles valables pour toutes les formes de messe
> > Génuflexion et inclination
274. La génuflexion, en fléchissant le genou droit jusqu’à terre, signifie l’adoration ; elle est donc réservée au Saint-Sacrement, et à la sainte Croix depuis l’adoration solennelle faite au cours de l’action liturgique du Vendredi saint jusqu’au début de la Veillée pascale.

Au cours de la messe, le prêtre célébrant fait trois génuflexions : après l’élévation de l'hostie, après l’élévation du calice, et avant la communion. On a noté en leur lieu les normes particulières à observer aux messes concélébrées (cf. nn. 210-251).

Si le tabernacle avec le Saint-Sacrement est dans le sanctuaire, le prêtre, le diacre et les autres ministres font la génuflexion quand ils arrivent à l’autel et s’en retirent, mais non pendant la célébration de la messe.

Autrement, tous ceux qui passent devant le Saint-Sacrement font la génuflexion sauf s’ils s’avancent en procession.

Les ministres qui portent la croix de procession ou les cierges font une inclination de la tête à la place de la génuflexion.
275. L’inclination signifie le respect et l’honneur que l’on doit aux personnes elles-mêmes ou à leurs représentations. Il y a deux espèces d'inclination : celle de la tête et celle du corps.

a) On incline la tête lorsque les trois Personnes divines sont nommées ensemble, aux noms de Jésus, de la bienheureuse Vierge Marie, et du Saint en l'honneur de qui on dit la messe.

b) On incline le corps, par ce qu'on appelle l'inclination profonde : devant l'autel, aux prières Munda cor meum (Purifie mon coeur) et In spiritu humilitatis (Humbles et pauvres) ; dans la récitation du Symbole, aux mots Et incarnatus est (Par l'Esprit Saint, il a pris chair) ; et dans le Canon romain, aux mots Supplices te rogamus (Nous t’en supplions). La même inclination est faite par le diacre quand il demande la bénédiction avant de proclamer l'Évangile. En outre, le prêtre s'incline un peu, à la consécration, quand il dit les paroles du Seigneur.
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Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (AELF)
Publié: 01/09/2017