Sacrement

Mt 10,40
Mt 18,20
Ac 9,4-5
Jn 1,18
Jn 14,9
1Jn 1,1-2

Beaucoup savent que l’Église catholique, depuis le 16e siècle et le concile de Trente, en compte sept : les trois sacrements de l’initiation chrétienne - parmi lesquels l’eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne -, la pénitence, l’ordre, le mariage et l’onction des malades.

Pour les chrétiens, ces actions rituelles, alliant un geste et une parole, effectuent ce qu’elles signifient, reliant notre vie d’hommes sur la terre à la vie même de Dieu. A la fois don de Dieu et réponse de l’homme, les sacrements sont célébrés en Église et conférés au nom du Christ, unique médiateur de l’Alliance entre Dieu et l’humanité.
Plutôt donc que de se crisper sur ce chiffre symbolique de sept sacrements (les Églises issues de la réforme n’en retiennent que deux), les catholiques aiment, depuis le concile Vatican II, à considérer l’Église elle-même, en tant qu’elle donne à voir le corps du Christ et constitue le prolongement de l’Incarnation (Mt 10,40 ;18,20 ; Ac 9,4-5), comme « le sacrement universel du salut qui, tout ensemble, manifeste et réalise le mystère de l’amour de Dieu envers l’homme ».

Et, au-delà de l’Église, il convient même de remonter jusqu’au Christ lui-même, qui est le premier signe de Dieu, le sacrement fondamental (Jn 1,18 ;14,9 ; 1 Jn 1,1-2).

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003