Textes du jour

Jeudi 6 Novembre
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 14,7-12.
En effet, aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même :
si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Ainsi, dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur.
Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Alors toi, pourquoi juger ton frère ? Toi, pourquoi mépriser ton frère ? Tous, en effet, nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu.
Car il est écrit : Aussi vrai que je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue proclamera la louange de Dieu.
Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.
Psaume 27(26),1.4.13-14.
Le Seigneur est ma lumière et mon salut ;
de qui aurais-je crainte ?
Le Seigneur est le rempart de ma vie ;
devant qui tremblerais-je ?

J'ai demandé une chose au Seigneur,
la seule que je cherche :
habiter la maison du Seigneur
tous les jours de ma vie,
pour admirer le Seigneur dans sa beauté
et m'attacher à son temple.

Mais, j'en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur
sur la terre des vivants.
« Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ;
espère le Seigneur. »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 15,1-10.
En ce temps-là, les publicains et les pécheurs venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui : « Cet homme fait bon accueil aux pécheurs, et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion. »
Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent et qu’elle en perd une, ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison, et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée, elle rassemble ses amies et ses voisines pour leur dire : “Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
Ainsi je vous le dis : Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. »
Saint Nersès Snorhali
Je me suis éloigné, à l’exemple de la brebis,
De ton troupeau pensant ;
J’ai diminué le nombre de la centaine
Que Tu as laissée dans le désert d’en-haut.

Tu es venu par amour à la recherche de l’unique ;
Une fois retrouvée, Tu l’as portée sur tes épaules au ciel ;
Tu as complété le nombre de la troupe qui avait chuté,
Pour faire la joie des Anges.

Tu m’as porté moi aussi, Seigneur, avec la multitude ;
Tu m’as lavé de la boue et de la fange du péché ;
En elles de nouveau à présent je me vautre,
À l’exemple de l’ami stupide des ordures.

Lave-moi de nouveau au moyen des larmes ;
Veuille les accorder à mon âme impénitente
Comme un ruisseau abondant et bouillonnant,
À l’exemple de la fontaine débordante.

Et moi qui me suis encore égaré volontairement,
Fais-moi revenir à ta volonté divine ;
La volonté de mon libre arbitre princier
Ôte-la pour ce en quoi elle ne T’obéit pas.
© Traduction Liturgique de la Bible, AELF / Evangelizo.org
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Publié: 10/06/2004