Textes du jour

Mercredi 3 Décembre
Livre d'Isaïe 25,6-10a.
En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés.
Sur cette montagne, il fera disparaître le voile de deuil qui enveloppe tous les peuples et le linceul qui couvre toutes les nations.
Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé.
Et ce jour-là, on dira : « Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés ! »
Car la main du Seigneur reposera sur cette montagne.
Psaume 23(22),1-2ab.2c-3.4.5.6.
Le Seigneur est mon berger :
je ne manque de rien.
Sur des prés d'herbe fraîche,
il me fait reposer.

Il me mène vers les eaux tranquilles
et me fait revivre ;
il me conduit par le juste chemin
pour l'honneur de son nom.

Si je traverse les ravins de la mort,
je ne crains aucun mal,
car tu es avec moi :
ton bâton me guide et me rassure.

Tu prépares la table pour moi
devant mes ennemis ;
tu répands le parfum sur ma tête,
ma coupe est débordante.

Grâce et bonheur m'accompagnent
tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur
pour la durée de mes jours.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 15,29-37.
En ce temps-là, Jésus partit de là et arriva près de la mer de Galilée. Il gravit la montagne et là, il s’assit.
De grandes foules s’approchèrent de lui, avec des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets, et beaucoup d’autres encore ; on les déposa à ses pieds et il les guérit.
Alors la foule était dans l’admiration en voyant des muets qui parlaient, des estropiés rétablis, des boiteux qui marchaient, des aveugles qui voyaient ; et ils rendirent gloire au Dieu d’Israël.
Jésus appela ses disciples et leur dit : « Je suis saisi de compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi, et n’ont rien à manger. Je ne veux pas les renvoyer à jeun, ils pourraient défaillir en chemin. »
Les disciples lui disent : « Où trouverons-nous dans un désert assez de pain pour rassasier une telle foule ? »
Jésus leur demanda : « Combien de pains avez-vous ? » Ils dirent : « Sept, et quelques petits poissons. »
Alors il ordonna à la foule de s’asseoir par terre.
Il prit les sept pains et les poissons ; rendant grâce, il les rompit, et il les donnait aux disciples, et les disciples aux foules.
Tous mangèrent et furent rassasiés. On ramassa les morceaux qui restaient : cela faisait sept corbeilles pleines.
Catéchisme de l'Église catholique
Si l'eucharistie est le mémorial de la Pâque du Seigneur, si par notre communion à l'autel nous sommes « comblés de toute bénédiction céleste et grâce » (Canon romain), l'eucharistie est aussi l'anticipation de la gloire céleste. Lors de la dernière Cène, le Seigneur a lui-même tourné le regard de ses disciples vers l'accomplissement de la Pâque dans le Royaume de Dieu : « Je vous le dis, je ne boirai plus désormais de ce produit de la vigne jusqu'au jour où je boirai avec vous le vin nouveau dans le Royaume de mon Père » (Mt 26,29). Chaque fois que l'Eglise célèbre l'eucharistie, elle se souvient de cette promesse et son regard se tourne vers « Celui qui vient » (Ap 1,4). Dans sa prière, elle appelle sa venue : « Marana tha » (1Co 16,22), « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,20). « Que ta grâce vienne et que ce monde passe ! » (Didaché)

    L'Eglise sait que, dès maintenant, le Seigneur vient dans son eucharistie et qu'il est là au milieu de nous ; cependant, cette présence est voilée. C'est pour cela que nous célébrons l'eucharistie en « attendant la bienheureuse espérance et l'avènement de notre Sauveur Jésus Christ » (Tt 2,13), en demandant « d'être comblés de ta gloire, dans ton Royaume, tous ensemble et pour l'éternité, quand tu essuieras toute larme de nos yeux ; en te voyant, toi notre Dieu, tel que tu es, nous te serons semblables éternellement, et sans fin nous chanterons ta louange, par le Christ, notre Seigneur » (Prière eucharistique 3).

    De cette grande espérance, celle des cieux nouveaux et de la terre nouvelle en lesquels habitera la justice (2P 3,13), nous n'avons pas de gage plus sûr, de signe plus manifeste que l'eucharistie. En effet, chaque fois qu'est célébré ce mystère, « l'œuvre de notre rédemption s'opère » (LG 3) et nous « rompons un même pain qui est remède d'immortalité, antidote pour ne pas mourir, mais pour vivre en Jésus Christ pour toujours » (St Ignace d'Antioche).
© Traduction Liturgique de la Bible, AELF / Evangelizo.org
Une faute d'orthographe, une erreur, un problème ?   
 
Dans cette rubrique
Publié: 10/06/2004