À qui pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? – dit le Dieu Saint.
Levez les yeux et regardez : qui a créé tout cela ? Celui qui déploie toute l’armée des étoiles, et les appelle chacune par son nom. Si grande est sa force, et telle est sa puissance que pas une seule ne manque.
Jacob, pourquoi dis-tu, Israël, pourquoi affirmes-tu : « Mon chemin est caché au Seigneur, mon droit échappe à mon Dieu » ?
Tu ne le sais donc pas, tu ne l’as pas entendu ? Le Seigneur est le Dieu éternel, il crée jusqu’aux extrémités de la terre, il ne se fatigue pas, ne se lasse pas. Son intelligence est insondable.
Il rend des forces à l’homme fatigué, il augmente la vigueur de celui qui est faible.
Les garçons se fatiguent, se lassent, et les jeunes gens ne cessent de trébucher,
mais ceux qui mettent leur espérance dans le Seigneur trouvent des forces nouvelles ; ils déploient comme des ailes d’aigles, ils courent sans se lasser, ils marchent sans se fatiguer.
Textes du jour
Mercredi 10 Décembre
Livre d'Isaïe 40,25-31.
Psaume 103(102),1-2.3-4.8.10.
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n'oublie aucun de ses bienfaits !
Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d'amour et de tendresse.
Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour ;
il n'agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 11,28-30.
En ce temps-là, Jésus prit la parole et dit : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Saint Jean Climaque
La lumière de l’aurore précède le soleil, et l’avant-coureur de toute humilité, c’est la douceur. Écoutons donc la Lumière nous dire dans quel ordre elle les a disposées : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur » (Mt 11,29). Aussi, avant de contempler le soleil, nous devons être éclairés par l’aurore ; alors, nous pourrons soutenir la vue du soleil. Car il est impossible, tout à fait impossible, de regarder le soleil avant d’avoir connu cette lumière, comme nous l’enseigne la place respective de chacune des deux vertus, dans la parole du Seigneur.
La douceur est un état immuable de l’intellect, qui demeure toujours le même aussi bien dans les honneurs que dans les humiliations. La douceur, c’est, quand nous sommes tourmentés par le prochain, de prier pour lui sans être sensibles à ses procédés, et sincèrement. La douceur est un roc qui domine la mer de l’irascibilité, et sur lequel se brisent toutes les vagues qui y déferlent sans jamais l’ébranler. La douceur est le soutien de la patience, la porte, ou plutôt la mère, de la charité, le fondement de la discrétion ; il est écrit en effet : « Le Seigneur enseignera sa voie aux doux » (Ps 24,9 LXX). Elle procure le pardon des péchés, elle donne la confiance dans la prière, elle est la demeure de l’Esprit Saint : « Sur qui jetterai-je les yeux, sinon sur celui qui est doux et paisible ? » (Is 66,2 LXX)
La douceur est la collaboratrice de l’obéissance, le guide de la communauté fraternelle, le frein du furieux, l’obstacle du colérique, une source de joie, l’imitation du Christ, une qualité propre aux anges, l’entrave des démons, un bouclier contre l’amertume. Dans les cœurs doux, le Seigneur se repose ; mais l’âme agitée est le siège du diable.
La douceur est un état immuable de l’intellect, qui demeure toujours le même aussi bien dans les honneurs que dans les humiliations. La douceur, c’est, quand nous sommes tourmentés par le prochain, de prier pour lui sans être sensibles à ses procédés, et sincèrement. La douceur est un roc qui domine la mer de l’irascibilité, et sur lequel se brisent toutes les vagues qui y déferlent sans jamais l’ébranler. La douceur est le soutien de la patience, la porte, ou plutôt la mère, de la charité, le fondement de la discrétion ; il est écrit en effet : « Le Seigneur enseignera sa voie aux doux » (Ps 24,9 LXX). Elle procure le pardon des péchés, elle donne la confiance dans la prière, elle est la demeure de l’Esprit Saint : « Sur qui jetterai-je les yeux, sinon sur celui qui est doux et paisible ? » (Is 66,2 LXX)
La douceur est la collaboratrice de l’obéissance, le guide de la communauté fraternelle, le frein du furieux, l’obstacle du colérique, une source de joie, l’imitation du Christ, une qualité propre aux anges, l’entrave des démons, un bouclier contre l’amertume. Dans les cœurs doux, le Seigneur se repose ; mais l’âme agitée est le siège du diable.
© Traduction Liturgique de la Bible, AELF / Evangelizo.org
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Publié: 10/06/2004

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