Paul, Apôtre du Christ Jésus par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère,
aux frères sanctifiés par la foi dans le Christ qui habitent Colosses. À vous, la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père.
Nous rendons grâce à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ, en priant pour vous à tout moment.
Nous avons entendu parler de votre foi dans le Christ Jésus et de l’amour que vous avez pour tous les fidèles
dans l’espérance de ce qui vous est réservé au ciel ; vous en avez déjà reçu l’annonce par la parole de vérité, l’Évangile
qui est parvenu jusqu’à vous. Lui qui porte du fruit et progresse dans le monde entier, il fait de même chez vous, depuis le jour où vous avez reçu l’annonce et la pleine connaissance de la grâce de Dieu dans la vérité.
Cet enseignement vous a été donné par Épaphras, notre cher compagnon de service, qui est pour vous un ministre du Christ digne de foi ;
il nous a fait savoir de quel amour l’Esprit vous anime.
Textes du jour
Mercredi 3 Septembre
Lettre de saint Paul Apôtre aux Colossiens 1,1-8.
Psaume 52(51),10.11.
Pour moi, comme un bel olivier
dans la maison de Dieu,
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !
Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi.
J'espère en ton nom devant ceux qui t'aiment :
oui, il est bon !
dans la maison de Dieu,
je compte sur la fidélité de mon Dieu,
sans fin, à jamais !
Sans fin, je veux te rendre grâce,
car tu as agi.
J'espère en ton nom devant ceux qui t'aiment :
oui, il est bon !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 4,38-44.
En ce temps-là, Jésus quitta la synagogue et entra dans la maison de Simon. Or, la belle-mère de Simon était oppressée par une forte fièvre, et on demanda à Jésus de faire quelque chose pour elle.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Il se pencha sur elle, menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant même, la femme se leva et elle les servait.
Au coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses infirmités les lui amenèrent. Et Jésus, imposant les mains à chacun d’eux, les guérissait.
Et même des démons sortaient de beaucoup d’entre eux en criant : « C’est toi le Fils de Dieu ! » Mais Jésus les menaçait et leur interdisait de parler, parce qu’ils savaient, eux, que le Christ, c’était lui.
Quand il fit jour, Jésus sortit et s’en alla dans un endroit désert. Les foules le cherchaient ; elles arrivèrent jusqu’à lui, et elles le retenaient pour l’empêcher de les quitter.
Mais il leur dit : « Aux autres villes aussi, il faut que j’annonce la Bonne Nouvelle du règne de Dieu, car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »
Et il proclamait l’Évangile dans les synagogues du pays des Juifs.
Saint Augustin
L'apôtre Paul écrit : « Si j'ai obtenu la miséricorde, c'est afin que le Christ puisse montrer en moi le premier toute sa patience, et que je serve d'exemple à tous ceux qui croiront en lui pour recevoir la vie éternelle » (1Tm 1,16). Voulant accorder à tous le pardon, il a choisi un de ses ennemis les plus acharnés afin que, le voyant guéri, personne ne soit tenté de désespérer.
N'est-ce pas ce que font les médecins ? Quand ils viennent s'établir quelque part où ils ne sont pas encore connus, ils choisissent d'abord des personnes atteintes de maladies désespérées, afin de donner des preuves de leur bonté, de faire éclater leur habileté. Chacun dira alors à son voisin : « Va trouver ce médecin ; sois sûr, il m'a guéri ! (...) J'ai eu la même maladie que toi ; je suis passé par les mêmes souffrances ». C'est ce que dit Paul à chaque malade en danger de désespérer : « Celui qui m'a guéri m'envoie vers toi en me disant : Va trouver ce malade désespéré, fais-lui connaître ta maladie, apprends-lui le mal dont je t'ai guéri. (...) Crie aux désespérés : ‘Voici une parole sûre qui mérite confiance : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs’ (1Tm 1,15). Qu'as-tu à craindre ? Pourquoi trembler ? Moi-même, ‘Je suis le premier des pécheurs’. Je te le dis, moi qui ai été guéri, à toi qui es malade ; moi qui suis maintenant debout, à toi qui es abattu ; moi qui suis aujourd'hui plein d'assurance, à toi qui désespères ».
Ne vous laissez donc pas aller au désarroi. Vous êtes malades ? Venez à lui et vous serez guéris. Vous êtes aveugles ? Venez à lui et vous serez illuminés (...) Dites tous : « Venez, adorons, prosternons-nous devant lui ; pleurons devant le Seigneur qui nous a faits » (Ps 94,6 Vulg).
N'est-ce pas ce que font les médecins ? Quand ils viennent s'établir quelque part où ils ne sont pas encore connus, ils choisissent d'abord des personnes atteintes de maladies désespérées, afin de donner des preuves de leur bonté, de faire éclater leur habileté. Chacun dira alors à son voisin : « Va trouver ce médecin ; sois sûr, il m'a guéri ! (...) J'ai eu la même maladie que toi ; je suis passé par les mêmes souffrances ». C'est ce que dit Paul à chaque malade en danger de désespérer : « Celui qui m'a guéri m'envoie vers toi en me disant : Va trouver ce malade désespéré, fais-lui connaître ta maladie, apprends-lui le mal dont je t'ai guéri. (...) Crie aux désespérés : ‘Voici une parole sûre qui mérite confiance : le Christ Jésus est venu dans le monde pour sauver les pécheurs’ (1Tm 1,15). Qu'as-tu à craindre ? Pourquoi trembler ? Moi-même, ‘Je suis le premier des pécheurs’. Je te le dis, moi qui ai été guéri, à toi qui es malade ; moi qui suis maintenant debout, à toi qui es abattu ; moi qui suis aujourd'hui plein d'assurance, à toi qui désespères ».
Ne vous laissez donc pas aller au désarroi. Vous êtes malades ? Venez à lui et vous serez guéris. Vous êtes aveugles ? Venez à lui et vous serez illuminés (...) Dites tous : « Venez, adorons, prosternons-nous devant lui ; pleurons devant le Seigneur qui nous a faits » (Ps 94,6 Vulg).
© Traduction Liturgique de la Bible, AELF / Evangelizo.org
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Publié: 10/06/2004