Notre Père de l’enseignant (complété)

Notre Père qui es aux cieux
et aussi avec nous,
nous commençons en ta présence cette journée de travail
dans un esprit fraternel, parce que tu es notre Père.
Tu nous accompagnes,
comme nous accompagne le soleil,
à l’horizon de ce nouveau jour donné par toi
pour que nous soyons une lumière sur le chemin de tes enfants,
et pour que nous découvrions avec eux que le ciel est en nous, déjà.

Que ton nom soit sanctifié,
que nos élèves te louent
et qu’ils te bénissent en voyant notre travail,
qu’ils te découvrent et se reconnaissent comme tes enfants
quand ton amour de Père les aura rejoints
et se sera révélé dans notre amour de frères.
Que ton nom, Père, devienne visible
dans la vie de famille de nos communautés éducatives.

Que ton règne vienne,
le règne que Jésus a annoncé et commencé.
Le règne de la paix et de l’amour
dans la justice et la liberté.
Le règne dont tu as confié l’édification à chacun de nous.
Que nos salles de classe soient le chemin d’une société
renouvelée par la convivialité fraternelle.

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,
que tous les hommes la découvrent
et qu’ils la réalisent partout dans le monde.
Et si parfois nous n’arrivons plus à la saisir,
garde-nous dans la confiance,
avec la certitude que tu es avec nous sur tous nos chemins.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour,
donne-nous la patience qui nous fait défaut,
l’amour dont nous ne sommes plus capables,
pour que nous puissions, à notre tour, donner à chaque élève
l’attention dont il a besoin pour grandir et avancer vers Toi.

Pardonne-nous nos offenses,
pardonne nous les offenses
faites à nos élèves, à nos collègues,
qui t’atteignent et te blessent
comme si elles t’étaient destinées.

Comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
À commencer par ces mêmes élèves et collègues.
Et quand nous n’arrivons plus à pardonner,
à par-donner, à donner malgré tout,
viens à notre secours, que ta grâce supplée à notre faiblesse,
pour que nous soyons, toujours et malgré nous,
des témoins de ta Miséricorde.

Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre nous du mal.
Délivre-nous de tout ce qui nous éloigne
des collègues que tu as mis à nos côtés,
des élèves que tu nous as confiés,
brûle en nous l’orgueil qui nous rend aveugles et sourds,
que nous ayons enfin la simplicité nécessaire
pour te reconnaître en chacun d’eux.

Une faute d'orthographe, une erreur, un problème ?   
 
Odile THIÉBAULT
Publié: 01/09/2023