Le bouquet de la Vierge Marie

(Autres célébrations)

Fleurs cueillies au jardin du rosaire et dans d’autres roseraies
Prévoir icône de la Vierge Marie et fleur(s) à chaque dizaine et feuilles pour les fidèles

Entrée

Salutation et mot d’accueil

Credo (A 36 ou A 42 ou un autre)

Prière du célébrant

Dieu éternel et tout-puissant, tu as donné la Vierge Marie, mère de ton Fils, pour protection à tous ceux qui t’invoquent. Accorde-nous, par son intercession, de demeurer forts dans la foi, fermes dans l’espérance, persévérants dans la charité.
Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Messes en l’honneur de la Vierge Marie p.238)

Première fleur : La visite de l’ange

Pendant chaque antienne, on met une fleur (ou plusieurs) devant l’icône

Assis

Antienne (par un lecteur)

L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et lui dit : Je te salue, comblée de grâce ; le Seigneur est avec toi. (Lc 1, 26-28)

Répons

Je vous salue, Marie, pleine de grâce, (la do fa)
le Seigneur est avec vous. (fa sol la)
(10 fois)

Prière lue par tous

Souvenez-vous, Vierge Marie,
O Mère pleine de bonté,
Qu’on n’a jamais entendu dire
Qu’en vain sur vous l’on ait compté.
Jamais aucune confiance
N’a demandé votre faveur
Sans recevoir votre assistance,
Sans éprouver votre douceur.
Le coeur contrit, ô Vierge Mère,
J’ose invoquer votre saint Nom !
Malgré mes fautes, ma misère,
J’aurai par vous grâce et pardon.
(Déodat de Séverac, d. 1921, d’après saint Bernard, d. 1153)

Deuxième fleur : Le oui de Marie

On ajoute une fleur devant l’icône

Antienne (par un lecteur)

L’ange répondit à Marie : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Et voici qu’Elisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n’est impossible à Dieu. Marie dit alors : Je suis la servante du Seigneur ; qu’il me soit fait selon ta parole ! (Lc 1,35-38)

Répons

Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel...
(Dit par chaque rangée, l’une après l’autre, comme une vague de prière qui va du début au fond de l’Eglise)

Prière lue par tous

Sainte Marie, Mère de Dieu, gardez-moi un coeur d’enfant, pur et transparent comme une source, obtenez-moi un coeur simple, qui ne savoure pas les tristesses, un coeur magnifique à se donner, tendre à la compassion, un coeur fidèle et généreux, qui n’oublie aucun bien et ne tienne rancune d’aucun mal. Faites-moi un coeur doux et humble, aimant sans demander de retour, joyeux de s’effacer dans un autre coeur devant votre divin Fils, un coeur grand et indomptable, qu’aucune ingratitude ne ferme, qu’aucune indifférence ne lasse, un coeur tourmenté de la gloire de Jésus Christ, blessé de son amour et dont la plaie ne guérisse qu’au ciel.
(P. Léonce de Grandmaison s.j., d. 1886)

Troisième fleur : Les félicitations d’Elisabeth

On ajoute une fleur

Antienne (par un lecteur)

Dès qu’Elisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint-Esprit. Elle s’écria d’une voix forte : Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. (Lc 1,41-42)

Répons

Vous êtes bénie entre toutes les femmes, (la do fa)
et Jésus votre Fils est béni. (fa sol la)
(10 fois)

Prière lue par tous

Sous votre protection nous nous réfugions, sainte Mère de Dieu.
Ne méprisez pas nos prières, nous avons tant besoin de vous,
Mais de tous les dangers toujours délivrez-nous, Vierge glorieuse et bienheureuse.
(Sub tuum, prière du 4e siècle)

Quatrième fleur : Marie, mère des hommes

On ajoute une fleur

Antienne (par un lecteur)

Près de la croix de Jésus se tenait sa mère, avec la soeur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie-Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voici ta mère. (Jn 19,25-27)

Répons

Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, (la do la)
aujourd’hui et tous les jours de notre vie. (la sol la)
(10 fois)

Prière lue par tous

Ayez mémoire et souvenance, Vierge très douce,
Que vous êtes ma mère et que je suis votre fils.
Que vous êtes puissante et que je suis faible.
Je vous supplie, très douce mère,
de me gouverner et de me défendre dans toutes mes voies et toutes mes actions.
Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez,
Car votre Fils vous a donné tout pouvoir...
Ne dites pas que vous ne devez,
Car vous êtes la mère de tous les humains...
(St François de Sales, d. 1622)

Cinquième fleur : Marie dans la gloire

On ajoute une fleur

Antienne

L’Eglise vénère avec un particulier amour la bienheureuse Marie, Mère de Dieu... En Marie l’Eglise contemple avec joie ce qu’elle-même désire et espère être tout entière.
(Vatican II, Constitution De Sacra Liturgia, no. 103)

Répons

Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous, (la do la)
maintenant et à l’heure où nous viendrons chez vous. (la sol la)
(10 fois)

Prière lue par tous

Vierge sainte, au milieu de vos jours glorieux, n’oubliez pas les tristesses de la terre. Jetez un regard de bonté sur ceux qui sont dans la souffrance, qui luttent contre les difficultés, et qui ne cessent de tremper leur lèvres aux amertumes de la vie. Ayez pitié de ceux qui s’aimaient et qui ont été séparés. Ayez pitié de l’isolement du coeur. Ayez pitié de la faiblesse de notre foi. Ayez pitié des objets de notre tendresse. Ayez pitié de ceux qui pleurent, de ceux qui prient, de ceux qui tremblent. Donnez à tous l’espérance et la paix. Amen.
(Henri Perreyve, prêtre parisien, d. 1865)

Conclusion

Chant final

Salve Regina, mater misericordiae, vita, dulcedo, et spes nostra, salve. (Salut, reine et mère de miséricorde, notre vie, notre tendresse, notre espérance, salut.)
Ad te clamamus, exules filii Evae, ad te suspiramus, (Enfants d’Eve, chassés du paradis, vers vous nous lançons notre appel et notre plainte,)
gementes et flentes in hac lacrimarum valle. (gémissant et pleurant sur cette terre d’épreuves.)
Eia ergo, advocata nostra, illos tuos misericordes oculos, ad nos converte. (O vous, notre avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux.)
Et Jesum, benedictum fructum ventris tui, nobis post hoc exilium ostende. (Et Jésus, le fruit béni de vos entrailles, après notre exil, montrez-le nous.)
O clemens, o pia, o dulcis Virgo Maria. (Ô clémente, bienveillante, douce Vierge Marie.)

Bénédiction et renvoi

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René MOURET

Prêtre du diocèse de Toulouse, de Reims, du Val de Marne, enseignant à l’Institut catholique Paris († 2009).

Publié: 31/05/2003