Le blanc... La couleur sans nuances...

Proposition pour une retraite de vacances (6)

La couleur sans nuances… L’absolu…
La Pureté… La Virginité…
La Perfection divine… L’Unité… L’Equilibre parfait...
Le jour… Les lieux élevés… La neige…

Au vainqueur,
je donnerai de la manne cachée ;
je lui donnerai aussi un caillou blanc,
un caillou portant gravé un nom nouveau que nul ne connaît,
hormis celui qui le reçoit.

Méditons ce très beau texte de l’Apocalypse.

Le vainqueur ?

C’est celui qui ne se contentera pas de se mettre à l’écoute des Paroles du Seigneur mais les mettra en pratique. Notre vie de disciple du Seigneur est un combat constant, dans lequel nous sommes appelés à sortir victorieux.

Les promesses faites au vainqueur ?

Au vainqueur je donnerai…

La manne cachée

Le pain de vie, le pain du ciel, Jésus reçu en nourriture pour vivre avec Lui d’une communion intime et personnelle.

Je suis le pain vivant qui descend du ciel…
Vos pères ont mangé la manne dans le désert et ils sont morts…
Mais celui qui mange de ce Pain vit éternellement.

Un caillou blanc

Chez les Grecs, un caillou blanc était le symbole de l’acquittement, un caillou noir celui de la condamnation. Le caillou blanc implique la justification, l’innocence et la victoire. Le caillou blanc est synonyme de « Vie » ; le caillou noir de « mort ».

Les vainqueurs des jeux olympiques recevaient de telles pierres gravées de leur nom, comme un trophée attestant leur victoire.

Un petite pierre blanche, d’usage courant pour des inscriptions, dont la couleur symbolise le caractère céleste et pur du chrétien victorieux. Le nom inscrit est la garantie de la participation à la gloire à venir.

Un nom nouveau

Il s’agit de cette relation personnelle que chacun de nous doit connaître avec son Seigneur, selon les paroles de Jésus : « Il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors…Il marche devant elles, et les brebis le suivent, parce qu’elles connaissent sa voix. » ()

Il doit exister, dans notre relation avec le Seigneur, une telle intimité, que nous sommes sensibles au son de sa voix et à sa présence en nous. Alors nous savons quand il nous parle et nous appelle. Cette relation se situe au niveau de notre propre cœur. C’est le plus important. 

Ce nom nouveau est seulement donné à celui qui a vaincu, qui a tranché entre les compromis du péché et du monde par son attachement fidèle à son Seigneur.

Quel est le nom… nouveau… ou ancien…
que le Seigneur me murmure au fond du cœur ?
Je l’écris sur mon « caillou blanc ».

Remarquons que la manne est « cachée » et que le nom nouveau est « secret ». Qu’est-ce à dire ?

Le Seigneur est à l’œuvre en nos vies mais cette œuvre est, pour une large part, cachée et secrète. Si nous sommes toujours à la recherche de quelque chose qui puisse être accompli au vu et au su de tous, alors nous passerons à côté du fait que Dieu accomplit ses œuvres les plus profondes bien en dessous de la surface.

Le blanc dans le monde de la Bible

Il accompagne les fêtes et manifestations joyeuses des humains. Couleur de lumière et de vie, le blanc suscite l’émerveillement à l’opposé du noir, couleur des ténèbres et du deuil.

Mais le blanc est surtout la marque des êtres associés à la gloire de Dieu : êtres célestes ou êtres transfigurés. Toute la Bible met en relief l’éclat, la blancheur des êtres venus du ciel.

Couleur céleste du Christ, le blanc n’apparaît pas durant sa vie terrestre sauf au moment privilégié de la Transfiguration.

Jésus prit avec lui Pierre, Jean et Jacques, et il alla sur la montagne pour prier. Pendant qu’il priait, son visage apparut tout autre, ses vêtements devinrent d’une blancheur éclatante.

Et voici qu’apparut une nuée blanche sur laquelle était assis un Fils d’homme, ayant sur la tête une couronne d’or.

Le blanc est, de la même manière, la couleur des êtres transfigurés, des saints qui, purifiés de leurs péchés, blanchis dans le sang de l’Agneau, participent à l’être glorieux de Dieu. Ils forment la « blanche escorte » du vainqueur, foule immense et triomphante qui clame sa joie dans une éternelle fête de lumière : l’Agneau s’unit à l’Epouse revêtue de « lin d’une blancheur éclatante ».

La couleur est la gloire de la Lumière.
Jean Guitton

Demain est la chose la plus importante de la vie.
Il est toujours exact au rendez-vous.
Il s’offre à nous, encore vierge, et se remet entre nos mains.
John Wayne

Le monde regorge de forces divines.
Il faut nous ouvrir à elles,
leur offrir un cœur pur,
préparer notre âme à les recevoir.
Otto Gillen

Arc-en-ciel… Mains tendues…

Chaque matin, je me réjouis de vivre, de pouvoir agir, de rencontrer des gens, de partager avec eux ce qui est important, de réaliser un tas de choses. Quand j’ouvre les yeux, deux petits cadres attirent volontairement mon attention.

  • Sur le premier, je peux lire : « L’espérance est au bout du chemin. »
  • Sur l’autre : « Le monde appartient à celui qui pourra lui donner la plus grande espérance. »

Ces deux phrases sont écrites sur un fond d’arc-en-ciel.

Cet arc-en-ciel, je le guette quand il pleut très fort et que, soudain, le soleil se met à briller. C’est un moment magique qui fait oublier l’averse, c’est un instant fabuleux qui colore mon esprit et mes idées.

L’espérance, pour moi, c’est cela : quand le ciel de mon existence s’obscurcit, quand cela va mal, il est important de retrouver la petite lueur, de rallumer la petite flamme d’espérance qui fait tout changer : mon regard sur les autres, sur moi-même, sur les événements. Ainsi, sur les chemins de ma vie, j’essaie de bien regarder pour découvrir ces lieux, ces espaces d’espérance ; si anciens, si rassurants, si habituels mais aussi si surprenants soient-ils.

Quelles phrases pourrais-je écrire sur fond d’arc-en-ciel ?

Quels lieux, quels espaces intérieurs vais-je choisir pour cultiver les couleurs et l’espérance de l’arc-en-ciel et en témoigner autour de moi ?

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Monique PLUYMAEKERS o.a.n.n.m.
Publié: 05/08/2022