Vigile pascale

1Co 5,7-8

Pendant les premières années du christianisme, toutes proches encore de l’événement, la communauté célébrait le Christ Ressuscité chaque lendemain de sabbat, appelé dès lors « dies-dominica » (di-manche), jour du Seigneur ressuscité. Elle se rassemblait de nuit et veillait jusqu’à l’aube, pensant que le Christ reviendrait comme il était ressuscité, à l’aube d’un dimanche.

Très vite, et peut-être dès la fin du premier siècle (Paul a déjà christianisé la Pâque juive, (1 Co 5,7-8), la nuit de Pâques est célébrée avec plus d’éclat (la dispute pour en fixer la date remonte au milieu du 2e siècle). Saint Augustin l’appelle « la mère de toutes les veillées ».

Malheureusement, un certain sens liturgique se perdit au fil des siècles, au point qu’on en vint à certaines époques, pour des raisons de commodité ou d’obscures règles de jeûne, à célébrer cette veillée nocturne en plein jour !

Le décret de Pie XII, du 9 février 1951, restaurant la liturgie antique de la Veillée nocturne, peut donc être considéré comme l’heureux aboutissement d’un long effort liturgique et le point de départ de la réforme conciliaire renouvelant la liturgie en son entier.

La veillée ou vigile pascale comporte quatre qrands moments : la liturgie du feu (souvent sur le parvis de l’église) au cours de laquelle est inauguré le nouveau cierge pascal, une longue liturgie de la Parole rappelant quelques-unes des principales interventions de Dieu dans l’histoire du monde et d’Israël en particulier, la liturgie de l’eau (c’est à ce moment que les catéchumènes reçoivent le baptême et que tous les baptisés sont invités à renouveler la profession de foi de leur baptême), puis la liturgie eucharistique.

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/04/2012