Samedi saint

L’Église, comme la nature, a horreur du vide. Sans doute est-ce pour cela qu’au long de son histoire elle a eu tant de mal à intégrer dans sa liturgie cet impressionnant silence de Dieu au soir du Vendredi saint et qu’elle a toujours été tentée d’anticiper sur la joie du matin de Pâques en célébrant la Résurrection du Seigneur dès le samedi après-midi !

Le mouvement liturgique qui a accompagné le concile Vatican II a heureusement remis en valeur la traditionnelle Vigile pascale et, du coup, permis à toute l’Église de vivre pour lui-même le Samedi saint, jour de deuil et de jeûne, de recueillement silencieux et d’attente, l’unique samedi de l’année où l’on ne célèbre ni messe, ni baptême, ni mariage.

Les chrétiens d’Orient qui commémorent en ce jour la libération d’Adam et de tous ceux qui attendaient la venue du Sauveur, peuvent d’ailleurs fort utilement nous aider à méditer sur cette descente du Christ aux enfers, un article rarement commenté de notre Credo !

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003