Propitiation

Ez 43,20.26
Lv 16,14
Rm 3,25

Action visant à se rendre propice ou favorable la divinité à qui est offert un sacrifice, d’où, par extension, intercession, expiation. L’Ancien Testament mentionne des sacrifices de propitiation (Ez 43,20.26) et le couvercle de l’arche d’alliance qui, dans le temple de Jérusalem, était rituellement aspergé du sang des animaux (Lv 16,14) était appelé « propitiatoire ». Un rituel aussi archaïque n’était pas le plus approprié pour rendre compte de la mort de Jésus (le seul exemple de tout le Nouveau Testament semble être Rm 3,25) et, de fait, la théologie chrétienne semble avoir répugné, même dans la perspective sacrificielle de la lettre aux Hébreux, à présenter la mort du Christ comme apaisant la colère de Dieu. L’horrible chant du Minuit, chrétiens n’eut hélas pas autant de scrupules et contribua durablement à véhiculer cette image perverse d’un Dieu courroucé que seules les souffrances de son Fils pouvaient apaiser !

Une faute d'orthographe, une erreur, un problème ?   
 
Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003