Paradis

Gn 2,8
Ap 2,7
Lc 20,37-38
Lc 23,43

Selon l’étymologie persane, il s’agirait d’un terrain planté d’arbres, et donc l’inverse du désert aride que connaissaient nombre de tribus nomades du Proche-Orient ancien. La Bible reprend cette image d’un jardin bien irrigué pour la situer à l’origine (le jardin d’Eden de Gn 2,8) et au terme de l’histoire de l’humanité (Ap 2,7) : L’homme a vocation au bonheur. Notons que parmi toutes les autres images qui présentent le paradis comme le lieu des félicités éternelles, celles des plantureux repas ne rendent pas spécialement désirable le paradis aux enfants : ils s’ennuient déjà si fameusement lors des grands repas de famille que la perspective de devoir rester éternellement à table leur ferait plutôt loucher du côté de l’enfer, réputé moins rébarbatif !

Jésus ne répond jamais à la curiosité de ceux qui voudraient lui entendre décrire le paradis (Lc 20,37-38). Il se contente de promettre à l’un des condamnés crucifiés à ses côtés : « Aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis. » (Lc 23,43). Au fond, n’est-ce pas là l’essentiel ?

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003