Normal
Fort ambigu est aujourd’hui l’emploi de cet adjectif dérivé du latin « norma » (équerre, règle). Que désigne-t-il au juste dans le langage courant : ce qui est conforme à la nature, naturel au sens d’instinctif (« il est normal pour un homme de désirer une femme ») ? Ce qui apparaît comme une conséquence logique d’un constat ou d’une affirmation antérieure (« si tu n’es pas croyant, c’est normal que venir à la messe n’ait pas beaucoup de sens pour toi ») ? Ce qui ne détone pas par rapport à l’état des moeurs ambiant, révélé par les enquêtes sociologiques (« c’est normal, tout le monde le fait ») ? Ou bien ce qui est conforme à la morale, ce qui doit être fait, ce qui est normatif ?
Si l’on pense à l’étymologie de l’adjectif, à quelles lois ou règles se réfère-t-on lorsqu’on qualifie de normal tel ou tel comportement : celles de la physique et de la biologie ? celles de la logique ? celles de la sociologie ? ou à celles dont parle la théologie morale ?
En fait, l’adjectif « normal » reflète les mêmes ambiguïtés que le terme de « loi ».

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.
- Aube
- Silence
- Pentateuque
- Lectio divina
- Alliance
- Auréole
- Schisme
- Sacrement
- Temps fort
- Hosanna
- Profession de foi
- Synode
- Paraclet
- Commerce équitable
- Vulgate
- Créationnisme
- Communion
- Chapelet
- Suicide
- Conscience
- Administrateur diocésain
- Tabernacle
- Mystère
- Ermite
- Définitif
- Argent
- Carême
- Grenouille de bénitier
- Souverain Pontife
- Denier de l’Église