Jubilé
Lv 25,8
Lc 4,16-19
De l’hébreu « jobel » (corne de bélier), la fête du jubilé étant annoncée par des sonneries de cors, faits de cornes. Cette institution de l’Ancien Testament, prévue en Lv 25,8 mais probablement jamais vraiment appliquée, exprimait du moins un idéal de justice sociale : chaque 50e année était censée être consacrée à Dieu et se traduire par l’apuration de tous les contentieux, une remise générale des dettes et la libération des esclaves.
En Lc 4,16-19, Jésus se présente comme celui qui donne tout son sens à l’ancien jubilé : il est venu annoncer l’année de grâce de la part du Seigneur, annoncer la bonne nouvelle aux pauvres, libérer les opprimés, rétablir le monde dans la paix. Au sens large, on appelle jubilé tout 50e anniversaire. Le pape Jean-Paul II, dans une lettre apostolique datée du 10 novembre 1994, invite les chrétiens - et tout spécialement les catholiques - à se préparer au grand jubilé de l’an 2000, l’extraordinaire anniversaire de l’Incarnation.
Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.
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