Compassion
D’aucuns estiment en faire preuve en prenant au mot les malades qui, à bout de force, en viennent à souhaiter mourir. D’autres - et nous en sommes - pensent pouvoir et devoir offrir autre chose qu’une injection mortelle à ceux qui souffrent ou désespèrent de la vie : un traitement efficace contre la douleur, une présence aimante, la promesse d’un accompagnement jusqu’au terme de la vie, l’affirmation forte et silencieuse que la dignité d’un être humain ne disparaît pas avec les atteintes de l’âge ou de la maladie et que cette dignité passe par un respect sans faille de l’interdit du meurtre.
Étymologiquement, la compassion désigne la capacité de « souffrir avec » ceux qui souffrent, donc de les accompagner, à défaut de pouvoir toujours supprimer les causes de leurs souffrances ni même se mettre à leur place. On peut donc se demander s’il est bien convenable de parler de compassion là où, pour faire disparaître la souffrance, on fait disparaître le souffrant.
Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.
- Célibat ecclésiastique
- Politique
- Impropères
- Psaume
- Catéchèse
- Couple
- Kénose
- Embargo
- Migrants
- Laïc
- Crèche
- Col romain
- Viatique
- Authentique
- Exégèse
- Désert
- Apologétique
- Exode
- Sainteté
- Vatican III, IV, V, VI et VII
- Péché originel
- Noël
- Angelus
- Mercredi des Cendres
- Éminence
- Cathédrale
- Vertus théologales
- Vatican I
- Prêtre
- Morale