Communion solennelle
Ça a le côté festif d’un sacrement (tous les membres de la famille, même les plus mécréants ou indifférents à la religion, sont invités à la grande bouffe qui va suivre la messe, et se feront d’ailleurs un devoir d’offrir un cadeau au héros du jour)... ça a la couleur d’un sacrement (le cierge et la fameuse aube que les parents réclament pour leur progéniture)... ça a les apparences d’un sacrement... mais ça n’en est pas un !
Tout au plus s’agit-il d’un rite de passage très populaire dans certaines paroisses de France, entre la « première communion de l’enfance » (affreusement qualifiée de « petite communion » ou « communion privée ») et la confirmation proposée à l’âge de l’adolescence.
Les ambiguïtés de cette cérémonie, même lorsqu’on la nomme plutôt « profession de foi » peuvent ainsi se résumer : on fait une retraite avant... on mitraille de photos pendant... on cesse le catéchisme et la pratique religieuse après !
Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.
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