Ciel
Gagarine n’y rencontra ni le bon Dieu, ni même saint Pierre ! Les Soviétiques, dans les années 1960, crurent ainsi pouvoir se moquer des affirmations du discours religieux parlant du ciel de Dieu.
En fait, l’inaccessibilité du ciel au-dessus des humains a depuis fort longtemps évoqué l’impénétrable mystère de l’univers et, plus encore, de son Créateur. Ainsi, dans la bouche de Jésus comme dans celle de nombreux Juifs, parler du « Royaume des Cieux » est une manière respectueuse de ne pas prononcer le nom divin. Et puisque Dieu nous invite à partager sa vie, le ciel va devenir le lieu symbolisant l’espérance chrétienne (cf. le paradis), l’horizon du pèlerinage des croyants sur la terre.
Par ailleurs, dire dans la prière, comme Jésus lui-même nous y invite, « Notre Père qui es aux cieux », c’est se mettre en présence d’un Dieu qui dépasse infiniment tout ce qu’on peut dire sur lui, y compris lorsque nous nous inspirons des plus belles expériences de l’amour paternel qui peuvent être les nôtres !
Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.
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