Chapelet

Le mot désigne à la fois un objet et la prière dont il est le support.

L’objet se présentait au Moyen-âge comme un « petit chapeau » fleuri ou une « couronne de roses » (le mot latin a donné « rosaire » en français), dont les fidèles ornaient les statues de la Vierge. Cet objet de piété a évolué au fil des siècles pour se présenter aujourd’hui comme un collier comportant cinq séries de dix grains pour prier la Vierge, chaque série étant précédée d’un grain séparé.

Cette prière vocale, de forme très répétitive, comprend la récitation de cinq dizaines d’Ave Maria (Je vous salue, Marie), chaque dizaine étant introduite par un Notre Père et conclue par une petite doxologie trinitaire (Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit). À chaque dizaine est associé un « mystère » c’est à dire l’évocation d’un moment de la vie du Christ ou de la Vierge Marie.

Comme dans toute forme de prière, on peut trouver dans celle-ci le meilleur comme le pire. Pour retenir le meilleur, on veillera à ce qu’elle reste une vraie méditation sur l’humanité de Jésus : « Le rosaire se situe dans la meilleure et dans la plus pure tradition de la contemplation chrétienne » écrit en ce sens Jean-Paul II. Et pour éviter le pire, on se rappellera la mise en garde de Jésus contre certaines prières païennes : « Quand vous priez, ne rabâchez pas comme les païens ; ils s’imaginent que c’est à force de paroles qu’ils se feront exaucer. Ne leur ressemblez donc pas, car votre Père sait ce dont vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez. » (Mt 6,7-8).

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Info

Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003