Viens !
Mt 14,29

Je vous propose un extrait très court de l’évangile de Matthieu : « Viens ! »
Alors, à quel endroit ? L’appel des disciples par Jésus, mais alors, lequel ? Ou bien cette invitation faite par Jésus au jeune homme riche ? Ni l’un ni l’autre ! Allez donc jeter un coup d’œil en : Jésus invite Pierre à sortir de la barque pour marcher sur l’eau.
A l’Assomption, nous avons deux très belles habitudes : la première est d’accueillir un « mystère » au travers duquel il nous semble que Dieu nous invite ; ce mystère, la jeune religieuse qui prononce ses premiers vœux le reçoit. La seconde est d’accueillir une « parole » qui est comme un chemin de vie plus intime avec le Seigneur. Cette parole est gravée dans l’anneau que nous recevons le jour de notre profession perpétuelle. C’est cette parole qui est gravée dans l’anneau, parole que j’ai reçue dans la foi. Et c’est une coïncidence que de vous la partager, cette page d’évangile, pour les 10 ans de Port Saint Nicolas : une aventure qui se passe sur l’eau, et avec un bateau ! Cette invitation : « Viens ! », elle nous est faite à chacun : sortir de nos habitudes, de nos peurs, de nos ronronnements pour répondre à l’appel de Jésus. Cela suppose deux choses. La première, écouter l’appel, la seconde, réaliser que quelqu’un m’appelle.
Ecouter l’appel
Resituons la parole "Viens" dans le contexte évangélique : les disciples sont dans la barque, de nuit. Jésus les a expédiés de l’autre côté du lac, après cette journée incroyable où il a donné à manger à une foule immense avec deux poissons et cinq pains. Le vent souffle, la barque est ballottée, il fait nuit. Pas terrible, n’est-ce pas, comme circonstances, pour "écouter" ! Qui plus est, les disciples distinguent à l’horizon quelque chose de bizarre qui leur fait très peur : « C’est un fantôme » : panique à bord ! Et Jésus répond : « Confiance ! C’est moi ; n’ayez pas peur ! » Cela, il nous faut l’entendre, puis l’écouter, non seulement dans cette page d’évangile, mais aussi dans la mer agitée de notre quotidien, où souvent nous avons l’impression de « ramer à contre-courant » !
Réaliser que quelqu’un m’appelle
Quel incroyable dialogue entre Pierre et Jésus ! Quasiment du marchandage : Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur l’eau. » Jésus lui dit : « Viens ! » Eh oui, je suis précédée par quelqu’un qui veille au plus noir de la nuit, et qui me dit, qui nous dit : « Viens ! » Et là, il faut tout lâcher : certitudes, amour propre, confort matériel, ressources intellectuelles... Imaginez-vous en train de faire ce que Pierre a fait : c’est autre chose que de larguer les amarres ! Il a enjambé le bord de la barque, pour, alors que le vent soufflait, rejoindre Jésus. Il a lâché ce qui était solide, la barque, ce qu’il connaissait, son bateau, pour aller vers Jésus. Et chez Pierre, il n’y a pas de fanfaronnade : le texte ne nous dit pas « Chouette, je vais marcher sur l’eau ! » non, non ! le texte nous dit : « Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. »
Eh bien faites l’expérience, à votre tour ! J’ai parié ma vie sur l’appel de Jésus, qui un jour m’a invitée à sortir de ma barque. Jour après jour, je fais mémoire de cette parole entendue, écoutée, et qui résonne encore dans mon oreille... Par tous les temps, le Christ est là, tendant la main pour m’empêcher, nous empêcher de couler, de nous enfoncer dans les eaux, quand nous crions vers Lui.
Répondre à l’appel du Christ de cette manière, au travers de la vie religieuse, dans le don total, chaque jour à renouveler, c’est une très belle aventure, entre croisière et... combat naval... contre moi même !
- Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !
- Allez, il vous précède en Galilée
- Jésus lui dit : "Marie !" Se retournant, elle lui dit en hébreu : "Rabbouni" - ce qui veut dire : "Maître."
- Que ta volonté soit faite
- J’ai compassion de qui j’ai compassion, et je fais miséricorde à qui je fais miséricorde.
- Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux faisaient route vers un village du nom d’Emmaüs, distant de Jérusalem de 60 stades.
- "Car tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t’aime."
- Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié...
- Qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas
- Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
- Demeurez en moi !
- Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme, car l’homme regarde à l’apparence, mais Yahvé regarde au cœur.
- Parce que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions.
- Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
- Une femme vint, avec un flacon d’albâtre contenant un nard pur de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête.
- Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté
- Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant.
- Le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans la mort afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts.
- Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
- J’étais bouvier et je cultivais les sycomores.
- Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ?
- Pierre, m’aimes-tu ?
- Tout n’est pas de même intensité dans la Bible
- Et remets-nous nos péchés, car nous-mêmes remettons à quiconque nous doit ; et ne nous laisse pas entrer en tentation.
- Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.
- La parabole du fils prodigue
- Allez donc : de toutes les nations faites des disciples...
- Je ne t’oublierai jamais... Mon amour ne s’éloignera point de toi.
- Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. - On t’a fait savoir, homme, ce qui est bien, ce que Yahvé réclame de toi : rien d’autre que d’accomplir la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu.
- A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.