Peut-on conférer l’onction des malades à quelqu’un "qui n’a plus sa tête" ?
On évitera de le faire, ne serait-ce que pour éviter de prendre ce sacrement pour un rite magique. Le rituel en appelle d’ailleurs au bon sens et à un discernement pastoral tenant compte à la fois du malade et de son entourage : « Certains malades sont inconscients ou ont perdu l’usage de la raison. Ils peuvent recevoir le sacrement si l’on estime que, conscients, ils l’auraient demandé, avec leur foi telle qu’on la connaît. On ne présumera pas systématiquement cette demande. »
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André KÉRYGME
Curé de Port Saint Nicolas
Dans cette rubrique
- On ne parle plus guère de l’extrême-onction. Ça existe encore ?
- En quoi consiste le rituel du sacrement de l’onction des malades ?
- Qu’est-ce que l’onction des malades peut apporter de plus à celui qui reçoit déjà régulièrement la communion ?
- Qui peut célébrer le sacrement de l’onction des malades ?
- Faut-il préparer les malades à recevoir l’onction des malades ? Et si oui, comment ?
- Quelle est l’origine du sacrement de l’onction des malades ?
- Faut-il se confesser avant de recevoir l’onction des malades ?
- Peut-on conférer l’onction des malades à quelqu’un "qui n’a plus sa tête" ?
- Peut-on recevoir plusieurs fois l’onction des malades ?
- Pourquoi un sacrement spécial pour les malades ?
- A qui s’adresse le sacrement de l’onction des malades ?
- Un ami m’a dit que sa belle-mère était morte dans une maison de retraite sans voir le prêtre. Et quand on a enfin réussi à joindre un prêtre, il n’a pas voulu se déplacer pour lui donner les derniers sacrements !
Publié: 01/12/2005