A qui s’adresse le sacrement de l’onction des malades ?
Comme son nom l’indique, ce sacrement est celui des malades, et non celui des vieillards ou des mourants. Mais il est vrai que l’ancienne appellation héritée du Moyen-Âge, qui désignait ce sacrement comme « l’extrême onction » ne nous a pas habitués à y voir le sacrement du réconfort de Dieu !
Pour définir ceux à qui s’adresse en premier ce sacrement, l’introduction du rituel parle de personnes « dangereusement malades »... Beaucoup pourraient en bénéficier, notamment ceux qui sont atteints de maladies très longues et pénibles, même s’il y a bon espoir que la médecine les guérisse. Le handicap physique irréversible provoqué par un accident est aussi une épreuve spirituelle que le sacrement pourrait aider à porter. De même la perspective d’une opération à risques...
Ce n’est pas une question d’âge. Une personne jeune peut sentir la maladie s’installer dans sa chair et marquer dangereusement sa vie. Quand vient le grand âge, il peut y avoir des étapes, des seuils, où les forces et l’autonomie diminuent « dangereusement »...

Curé de Port Saint Nicolas
- En quoi consiste le rituel du sacrement de l’onction des malades ?
- A qui s’adresse le sacrement de l’onction des malades ?
- Peut-on recevoir plusieurs fois l’onction des malades ?
- Pourquoi un sacrement spécial pour les malades ?
- Un ami m’a dit que sa belle-mère était morte dans une maison de retraite sans voir le prêtre. Et quand on a enfin réussi à joindre un prêtre, il n’a pas voulu se déplacer pour lui donner les derniers sacrements !
- Quelle est l’origine du sacrement de l’onction des malades ?
- On ne parle plus guère de l’extrême-onction. Ça existe encore ?
- Peut-on conférer l’onction des malades à quelqu’un "qui n’a plus sa tête" ?
- Faut-il préparer les malades à recevoir l’onction des malades ? Et si oui, comment ?
- Qui peut célébrer le sacrement de l’onction des malades ?
- Faut-il se confesser avant de recevoir l’onction des malades ?
- Qu’est-ce que l’onction des malades peut apporter de plus à celui qui reçoit déjà régulièrement la communion ?