Pourquoi le dimanche des rameaux est une fête peu célébrée ? L’entrée à Jérusalem est noyée par la lecture de la Passion, qui a sa place le vendredi saint.
Nos liturges en ont décidé autrement, et ils n’ont peut-être pas eu tort d’appeler ce dimanche "Dimanche des Rameaux et de la Passion".
En effet il est intéressant de souligner la versatilité des foules qui commencent par acclamer Jésus en lui faisant la fête, puis s’empressent de l’abandonner et de le conspuer lorsque les autorités le font arrêter. Cette versatilité est aussi la nôtre...
D’autre part, célébrer les rameaux sans la Passion eut été faire courir au peuple chrétien deux grands risques : d’une part celui de se tromper de royauté à propos de Jésus, d’autre part celui de sombrer dans la superstition en attribuant à de simples branchages des vertus quasi magiques. Dans l’évangile, on voit Jésus se méfier énormément du titre de roi, un titre qu’il semble n’accepter que sur la croix, lorsque toute ambiguïté est levée. Quant au récit de la Passion, il est si central dans la foi chrétienne qu’il n’est pas inutile d’en écouter deux versions durant cette semaine sainte : celle de Matthieu en ce dimanche des Rameaux et de la Passion, puis celle de Jean le vendredi saint. Les deux évangélistes ne disent pas la même chose et tentent chacun de manière différente de rendre compte du scandale de la mort de Jésus.
Curé de Port Saint Nicolas
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