N’est-ce pas scandaleux, toutes ces richesses du Vatican ?
Cette objection, souvent entendue, souligne l’ambiguïté fondamentale du statut de l’Eglise : à la fois social et spirituel, politique et mystique. L’Eglise est ce peuple de frères qui cherchent tous, personnellement et plus ou moins radicalement, à mettre leurs pas dans ceux du Christ. Mais elle est aussi, comme corps social, située institutionnellement parmi les lois de la communication, de l’histoire, de l’économie, de la politique, ainsi qu’en témoigne l’existence même de l’Etat du Vatican. Et ce qui est donné à voir à ce niveau n’est pas toujours très heureux, convenons-en.
Ceci dit, l’objection semble en fait mélanger des réalités bien différentes. S’agit-il ici, en effet, des trésors artistiques de la basilique St Pierre de Rome et des musées du Vatican ? Il y a là un "bien commun" d’ordre culturel que l’Eglise se doit et s’efforce de mettre à la disposition de tous. Mais il est vrai que ce patrimoine est parfois encombrant, tant il manifeste, d’un point de vue artistique, une conception de l’Eglise et du pouvoir du pape aujourd’hui révolue. S’indignera-t-on du somptueux décor d’un palais jadis habité par les Borgia ? Même si le pape actuel et les services de la curie habitent les lieux, il semble aujourd’hui difficile de leur reprocher un train de vie somptueux : les visiteurs sont plutôt frappés par l’austérité de ce vieux pape peu enclin à faire des orgies !
Va-t-on s’insurger contre le coût de la "papamobile" dont se sert Jean-Paul II dans ses déplacements ? Adressons dans ce cas le reproche à ceux qui lui ont fait ce cadeau !
S’agit-il plutôt de tout le personnel, tant administratif que diplomatique, du Vatican ? L’objection fait sourire si l’on compare le nombre de salariés que compte l’Etat du Vatican (un peu plus de 4.000 personnes) avec le personnel employé par n’importe quelle autre administration. A titre d’exemple, la seule ville de Caen emploie plus de personnel que tout l’Etat du Vatican !
S’agit-il des comptes bancaires détenus par l’Etat pontifical ? Sans doute y a-t-il pas mal d’argent qui y transite. Mais précisément cet argent ne fait que transiter, en ce sens qu’il existe un système de péréquation dans l’Eglise, qui fait que les diocèses les plus riches viennent en aide aux diocèses les plus pauvres, en Afrique notamment.
Remettons donc les choses à leur juste place. Oui, l’Eglise et, en son sein, l’administration vaticane, aura toujours à se convertir, y compris dans la manière dont elle gère ses biens. Mais méfions-nous des vieux clichés sur les richesses du Vatican. Ils datent d’un autre âge et sont souvent injustes.
Curé de Port Saint Nicolas
- Peut-on compter sur les diacres, dont le nombre augmente en France, pour compenser la diminution du nombre de prêtres ?
- Pourquoi me relance-t-on toujours avec le Denier de l’Eglise, alors que je fais déjà plein de choses bénévolement sur ma paroisse et que j’ai l’impression de beaucoup donner "en nature" ?
- Au presbytère, pour avoir un certificat de baptême, le curé m’a dit de m’adresser au secrétariat. On aurait dit un fonctionnaire en dehors de ses heures de service.
- Comment les évêques sont-ils nommés ? Qui les choisit ?
- Est-ce qu’un personne divorcée peut être membre de l’EAP ?
- N’est-ce pas scandaleux, toutes ces richesses du Vatican ?
- Pourquoi les prêtres sont-ils amenés à changer de paroisse tous les 6 ans ? On a à peine le temps de faire connaissance, qu’ils sont déjà nommés ailleurs !...
- L’autre dimanche, en allant à la messe dans un petit village de la France profonde, j’ai eu la surprise de voir sortir de la sacristie un prêtre… africain ! Cette situation est-elle en passe de se généraliser ?
- Je suis heureux dans mon groupe d’aumônerie, mais les copains que je fréquente à la fac pensent que l’Eglise est forcément ringarde...
- Quelle est la différence entre le diocèse et l’évêché ?
- Il paraît que maintenant tous ceux qui sont un peu actifs dans leur paroisse reçoivent une « lettre de mission » de leur curé. Voilà qui semble bien procédurier ! Est-ce bien utile ?
- Moi, je n’ai pas besoin de venir à l’église pour croire en Dieu et en Jésus !