Comment les évêques sont-ils nommés ? Qui les choisit ?
Le droit canon stipule que le pape « nomme librement les Evêques, ou il confirme ceux qui ont été légitimement élus ». C’est dire que si l’intervention du pape, signe visible de la communion épiscopale, est nécessaire, cette intervention n’est ni forcément première, ni forcément dernière.
En fait, les situations sont assez diverses selon les pays. En Allemagne, par exemple, le chapitre cathédral du diocèse sans évêque propose six noms à Rome, qui en retient trois ; et c’est le chapitre qui choisit l’un d’eux.
En France, un long passé de contentieux entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel sur cette question précise de l’investiture des évêques a conduit le pape à revendiquer, pour lui seul, le pouvoir de nomination des évêques. Signalons tout de même que cette nomination n’intervient qu’après un certain nombre de consultations internes à l’Eglise (au niveau des évêques, de la nonciature et, à Rome, de la Congrégation pour les Evêques) et que le prêtre ainsi appelé peut toujours refuser cette nomination ! Il n’en reste pas moins que, faite à Rome, la nomination des évêques français est sensée échapper ainsi aux pressions locales du pouvoir politique.
Pourtant, depuis 1921, le gouvernement est tenu informé du choix fait par le pape. Et son rôle devient même prépondérant pour deux exceptions notables :
La première est celle relative aux évêchés de Strasbourg et de Metz, où s’applique encore le régime concordataire et où le Président de la République française - seul chef d’Etat à jouir de ce privilège - nomme l’évêque. On notera tout de même que, dans la pratique, il ne signe ce décret de nomination qu’une fois l’accord intervenu avec le Saint-Siège sur le nom du candidat.
La seconde exception concerne le diocèse aux Armées, dont l’évêque a un statut assez original parmi ses pairs, puisqu’il est à la fois fonctionnaire français, de statut militaire, recevant un grade d’assimilation et percevant un traitement de l’Etat et, dans le même temps, évêque d’un diocèse personnel. Il est "nommé par le Saint-Siège en accord avec le gouvernement français".
Curé de Port Saint Nicolas
- Est-ce qu’un personne divorcée peut être membre de l’EAP ?
- L’autre dimanche, en allant à la messe dans un petit village de la France profonde, j’ai eu la surprise de voir sortir de la sacristie un prêtre… africain ! Cette situation est-elle en passe de se généraliser ?
- Il paraît que maintenant tous ceux qui sont un peu actifs dans leur paroisse reçoivent une « lettre de mission » de leur curé. Voilà qui semble bien procédurier ! Est-ce bien utile ?
- Moi, je n’ai pas besoin de venir à l’église pour croire en Dieu et en Jésus !
- Au presbytère, pour avoir un certificat de baptême, le curé m’a dit de m’adresser au secrétariat. On aurait dit un fonctionnaire en dehors de ses heures de service.
- Comment les évêques sont-ils nommés ? Qui les choisit ?
- Je suis heureux dans mon groupe d’aumônerie, mais les copains que je fréquente à la fac pensent que l’Eglise est forcément ringarde...
- Pourquoi me relance-t-on toujours avec le Denier de l’Eglise, alors que je fais déjà plein de choses bénévolement sur ma paroisse et que j’ai l’impression de beaucoup donner "en nature" ?
- N’est-ce pas scandaleux, toutes ces richesses du Vatican ?
- Peut-on compter sur les diacres, dont le nombre augmente en France, pour compenser la diminution du nombre de prêtres ?
- Quelle est la différence entre le diocèse et l’évêché ?
- Pourquoi les prêtres sont-ils amenés à changer de paroisse tous les 6 ans ? On a à peine le temps de faire connaissance, qu’ils sont déjà nommés ailleurs !...