Quel intérêt, pour nous chrétiens, de lire encore ces vieux récits de l’Ancien Testament avec ces images si peu conformes à ce que Jésus nous montre de Dieu ?

Il faut croire que l’intérêt est grand, puisque la réforme liturgique de l’après-concile a voulu que nous écoutions chaque dimanche un passage de l’Ancien Testament comme première lecture de la messe !

Selon l’enseignement fondamental de l’Eglise, il n’y a en effet qu’un seul et même Dieu dont témoignent l’un et l’autre Testaments.

Les livres de l’Ancien Testament, "bien qu’ils contiennent de l’imparfait et du caduc, sont pourtant les témoins d’une véritable pédagogie divine.
C’est pourquoi les chrétiens doivent les accepter avec vénération : en eux s’exprime un vif sens de Dieu ; en eux se trouvent de sublimes enseignements sur Dieu, une bienfaisante sagesse sur la vie humaine, d’admirables trésors de prières ; en eux enfin se tient caché le mystère de notre salut. " (Constitution conciliaire Dei Verbum n° 15 et 16)

N’opposons donc surtout pas l’une à l’autre les deux parties de la Bible chrétienne et ne nous laissons pas rebuter par la difficulté réelle qu’il peut y avoir à nous retrouver dans le vaste ensemble que constitue l’Ancien Testament !
D’une part, des guides existent qui peuvent nous y aider.
D’autre part, prenons conscience qu’il en va de notre compréhension de l’Evangile, tellement tissé de références au Premier Testament que saint Jérôme pouvait écrire : "L’ignorance des Ecritures, c’est l’ignorance du Christ !"

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André KÉRYGME

Curé de Port Saint Nicolas

Publié: 01/07/2015