Ainsi, pour ceux qui sont dans le Christ Jésus, il n’y a plus de condamnation.
Car la loi de l’Esprit qui donne la vie dans le Christ Jésus t’a libéré de la loi du péché et de la mort.
En effet, quand Dieu a envoyé son propre Fils dans une condition charnelle semblable à celle des pécheurs pour vaincre le péché, il a fait ce que la loi de Moïse ne pouvait pas faire à cause de la faiblesse humaine : il a condamné le péché dans l’homme charnel.
Il voulait ainsi que l’exigence de la Loi s’accomplisse en nous, dont la conduite n’est pas selon la chair mais selon l’Esprit.
En effet, ceux qui se conforment à la chair tendent vers ce qui est charnel ; ceux qui se conforment à l’Esprit tendent vers ce qui est spirituel ;
et la chair tend vers la mort, mais l’Esprit tend vers la vie et la paix.
Car la tendance de la chair est ennemie de Dieu, elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, elle n’en est même pas capable.
Ceux qui sont sous l’emprise de la chair ne peuvent pas plaire à Dieu.
Or, vous, vous n’êtes pas sous l’emprise de la chair, mais sous celle de l’Esprit, puisque l’Esprit de Dieu habite en vous. Celui qui n’a pas l’Esprit du Christ ne lui appartient pas.
Mais si le Christ est en vous, le corps, il est vrai, reste marqué par la mort à cause du péché, mais l’Esprit vous fait vivre, puisque vous êtes devenus des justes.
Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Jésus, le Christ, d’entre les morts donnera aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous.
Textes du jour
Samedi 25 Octobre
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,1-11.
Psaume 24(23),1-2.3-4ab.5-6.
Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
la terre et tous ses habitants !
C'est lui qui l'a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.
Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
L'homme au cœur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles.
Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 13,1-9.
Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient.
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
Jésus leur répondit : « Pensez-vous que ces Galiléens étaient de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, pour avoir subi un tel sort ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même.
Et ces dix-huit personnes tuées par la chute de la tour de Siloé, pensez-vous qu’elles étaient plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ?
Eh bien, je vous dis : pas du tout ! Mais si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de même. »
Jésus disait encore cette parabole : « Quelqu’un avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint chercher du fruit sur ce figuier, et n’en trouva pas.
Il dit alors à son vigneron : “Voilà trois ans que je viens chercher du fruit sur ce figuier, et je n’en trouve pas. Coupe-le. À quoi bon le laisser épuiser le sol ?”
Mais le vigneron lui répondit : “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier.
Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir. Sinon, tu le couperas.” »
Saint Jean-Marie Vianney
Nous voyons que notre divin Sauveur nous compare (…) à un figuier que le père de famille a planté dans sa vigne ; il le taille, il le cultive avec soi dans l’espérance qu’il rapportera du fruit ; mais, voyant qu’il n’en porte point, quoiqu’il n’en porte pas de mauvais, il l’arrache et le jette au feu (...). Dites-moi, n’est-ce pas bien nous montrer que Jésus-Christ ne donnera son paradis qu’à ceux qui l’ont mérité par leurs bonnes œuvres ? Voyez Jésus-Christ, qui est notre modèle : a-t-il été un instant de sa vie sans travailler à faire de bonnes œuvres, à convertir les âmes à son Père, et à souffrir ? Et nous, tout misérables que nous sommes, nous voudrions qu’il ne nous en coûtât rien ? (…)
Si vous n’avez rien fait, ou si ce que vous avez fait est perdu pour quelque vue humaine, commencez de suite, afin qu’à la mort, vous puissiez vous trouver encore quelque chose à présenter à Jésus-Christ pour qu’il vous donne la vie éternelle. – Mais, me direz-vous, peut-être, je n’ai fait que du mal pendant toute ma vie ; je ne suis qu’un mauvais arbre qui ne peut plus porter de bon fruit. – Mes frères, cela se peut encore, et je vais vous l’apprendre.
Changez cet arbre de terre, arrosez-le avec d’autre eau, fumez-le avec d’autres engrais, et vous verrez que vous porterez du bon fruit, quoique vous en ayez porté de bien mauvais jusqu’à présent. (…) Faites de vous-mêmes comme la terre, qui, avant le déluge, tirait de son sein l’eau pour s’arroser elle-même (Gn 2,6), sans avoir recours aux nuées du ciel, pour lui donner la fécondité. De même, mes frères, tirez de votre propre cœur cette eau salutaire qui en changera les dispositions. Vous l’aviez arrosé avec l’eau bourbeuse de vos passions ; eh bien ! à présent, arrosez-le avec les larmes du repentir, de la douleur et de l’amour, et vous verrez que vous cesserez d’être un mauvais arbre, pour en devenir un qui portera du fruit pour la vie éternelle.
Si vous n’avez rien fait, ou si ce que vous avez fait est perdu pour quelque vue humaine, commencez de suite, afin qu’à la mort, vous puissiez vous trouver encore quelque chose à présenter à Jésus-Christ pour qu’il vous donne la vie éternelle. – Mais, me direz-vous, peut-être, je n’ai fait que du mal pendant toute ma vie ; je ne suis qu’un mauvais arbre qui ne peut plus porter de bon fruit. – Mes frères, cela se peut encore, et je vais vous l’apprendre.
Changez cet arbre de terre, arrosez-le avec d’autre eau, fumez-le avec d’autres engrais, et vous verrez que vous porterez du bon fruit, quoique vous en ayez porté de bien mauvais jusqu’à présent. (…) Faites de vous-mêmes comme la terre, qui, avant le déluge, tirait de son sein l’eau pour s’arroser elle-même (Gn 2,6), sans avoir recours aux nuées du ciel, pour lui donner la fécondité. De même, mes frères, tirez de votre propre cœur cette eau salutaire qui en changera les dispositions. Vous l’aviez arrosé avec l’eau bourbeuse de vos passions ; eh bien ! à présent, arrosez-le avec les larmes du repentir, de la douleur et de l’amour, et vous verrez que vous cesserez d’être un mauvais arbre, pour en devenir un qui portera du fruit pour la vie éternelle.
© Traduction Liturgique de la Bible, AELF / Evangelizo.org
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Publié: 10/06/2004

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