Potins du sacristain - Février 2021

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

"En Thou Siasme" = "Qui porte Dieu en soi"

Et il disait aussi :
« On ne devient pas vieux parce qu’on a vécu beaucoup d’années,
on devient vieux pour avoir déserté son idéal. »

Le pape ouvre les « ministères institués » aux femmes

 Savez-vous depuis quand les femmes peuvent lire les lectures à la messe ?
 Savez-vous depuis quand les femmes peuvent donner la communion à la messe ?
 Savez-vous depuis quand les filles peuvent être servantes de messe ou enfants de chœur comme on disait avant ?

Eh bien ! la réponse, c’est : depuis le lundi 11 janvier 2021, avec la publication par le pape François du motu proprio intitulé Spiritus Domini (L’esprit du Seigneur).

Vous allez croire que le sacristain plaisante, vu que cela existe depuis longtemps dans de nombreuses églises.

Mais il faut savoir qu’en 2021, dans un certain nombre de paroisses, on empêche les femmes d’accéder au chœur de l’église, considéré comme un espace sacré réservé aux hommes. Donc dans ces endroits-là, plus de lectrices, plus de servantes de messe.

Alors oui, le texte du pape François est, malgré tout, une bonne nouvelle !

Mardi Gras, une fête religieuse ?

A l’approche du carême le sacristain se souvient avec tendresse de son vieil ami François, qui fut vicaire d’Oncle Pierre. Il y a une douzaine d’années, il disait à un journaliste de La Voix du Nord :

Il semblerait, y compris parmi les fidèles, qu’on ne connaisse plus vraiment la signification du carême... « C’est vrai que j’ai tout entendu durant la semaine. Et souvent n’importe quoi ! Le carême c’est pourtant à mon sens la plus belle fête de la communauté chrétienne. Si l’on emprunte à la métaphore sportive, c’est là que nous nous apercevons que nous sommes des sportifs de Dieu. La vie d’un homme est une course d’endurance, et il faut la disputer de façon à remporter un prix. Et le carême, c’est le temps de l’entraînement, durant lequel on se doit de prier, d’ordonner, de se laisser pardonner. » (...) Chacun sait, au fond de lui, ce dont il peut se libérer, ce qui le ligote et qui l’éloigne de Dieu. À chacun, donc, de choisir ce qu’il peut proposer pour s’en rapprocher. Sachant que le carême doit être un moment pendant lequel, en consommant moins, on se rapproche aussi des plus pauvres. D’ailleurs, faire carême, ça ne veut pas dire manger du poisson tous les jours ! J’ai connu un prêtre africain qui disait à ce propos : "Mieux vaut saucisse pas chère que poisson luxe !" Il faut ainsi réapprendre la notion de frugalité, l’art de vivre mieux, plus léger, plus libre, en consommant moins toutes ces dépendances qui nous emprisonnent. Pas pour retrouver la ligne ou le sommeil, mais pour économiser centime par centime ce que nous donnerons à plus pauvre que nous ! »

« Tout le monde cherche en permanence comment vivre mieux. Eh bien le carême doit accentuer cette quête, pour trouver les astuces qui nous permettront de consommer moins pour donner plus ! C’est essentiel pour celui qui est chrétien, car qui s’ouvre à Dieu doit s’ouvrir aux hommes... »

La Commission biblique pontificale et les femmes

Composée au départ de cardinaux, ce sont maintenant des enseignants en sciences bibliques qui la constituent. 10 nouveaux membres viennent d’être nommés dont 2 femmes : elles seront donc 5 sur les 20 membres qui forment cette commission.

Année saint Joseph, quésaco ?

Une « année spéciale saint Joseph » se tient du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021.
La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, « l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée », et qui, pourtant, « joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut ».

Chaque fois que nous nous trouvons dans la condition d’exercer la paternité, nous devons toujours nous rappeler qu’il ne s’agit jamais d’un exercice de possession, mais d’un “signe” qui renvoie à une paternité plus haute. En un certain sens, nous sommes toujours tous dans la condition de Joseph : une ombre de l’unique Père céleste qui « fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, et tomber la pluie sur les justes et sur les injustes » () ; et une ombre qui suit le Fils.

Coupes ou coupure ?

Un copain de séminaire du père Kérygme présidait la messe dominicale dans une paroisse éloignée du Port.
Il avait un sparadrap sur le menton.
Après un interminable sermon, il dit à ses paroissiens :
Ce matin, en me rasant, je me concentrais sur le sermon , et je me suis coupé.
A la sortie un paroissien lui dit :
Vous feriez mieux de vous concentrer sur votre menton, et de couper dans votre sermon !

Bioéthique : les évêques de France ont appelé à quatre journées de jeûne et de prière

« Que nos yeux s’ouvrent ! » C’est le nom de la session proposée par l’Église catholique du 15 janvier au 5 février. Le principe ? Un parcours spirituel de quatre vendredis de jeûne et de prière pour parvenir à « ouvrir les yeux » de la société sur la « dangerosité » du projet de loi de bioéthique.

La loi de bioéthique entame une nouvelle étape législative avec cette seconde lecture au Sénat, début février. Si le Sénat n’approuve pas le texte tel qu’il a été voté à l’Assemblée nationale, celui-ci sera ensuite étudié en commission mixte paritaire, puis fera l’objet d’une troisième lecture, avant un vote définitif à l’Assemblée.

Pour en savoir un peu plus sur le sujet, quatre brèves vidéos ici.

In memoriam

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à .

Voici la fin d’une quarantaine qui n’est ni Pâques, ni Pentecôte, et qui n’est ni la fin, ni le milieu d’une saison, mais qui annonce cependant un renouveau de lumière et que l’on fête par une représentation du soleil et la vieille sagesse populaire, selon la nature, nous rappelle que ce jour on assiste soit à une mort soit à une renaissance.

La photo du sacristain

Pongo (canis presbyteriensis) :
 Pas fou, non ? Je ne laisserai pas le sacristain aller se baigner...

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/02/2021