Potins du sacristain - Janvier 2018

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait :

« Faire le vide, sinon Dieu ne peut pas entrer. »

Et il disait encore :
« J’espère en direction de Dieu sinon j’étouffe. »

Le poisson qui a détrôné le coq

Non, ce n’est pas un poisson d’avril qui surplombe le clocher de l’église de Grand-Fort-Philippe mais un vrai poisson.
La cérémonie de bénédiction a été organisée par l’abbé Vincent Sterckeman, curé de la paroisse Saint-Pierre-des-Rives-de-l’Aa, le 12 décembre.

L’abbé a rappelé que pour les chrétiens, la symbolique est la même. Le poisson demeure jusqu’au quatrième siècle le symbole des premiers chrétiens.

Le poisson qui occupe la place du coq n’est pas un saint-pierre, ce qui aurait été normal pour cette paroisse, mais un bar. Pourquoi un bar ? En fait, l’entreprise qui a confectionné le poisson ne possédait pas de moule pour créer le saint-pierre (coût du moule : 5 200 €).

L’homme de l’année en Suède

Un jury, choisi par l’influent magazine suédois Fokus, a révélé jeudi soir que le cardinal Arborelius, évêque de Stockholm, est arrivé en tête de la liste de candidats sélectionnés pour le titre de « Suédois de l’année ». C’est une première dans un pays où la foi luthérienne était, jusqu’en 2000, religion d’État, où l’identité nationale s’est longtemps construite en opposition à Rome et qui ne compte aujourd’hui que 117 000 catholiques sur plus de 9 millions d’habitants, selon le journal La Croix. Depuis 1984, est élue « Suédois de l’année » une personne qui s’est distinguée en permettant au pays de devenir meilleur. Mais le plus important est que le Suédois de l’année « a fait preuve d’indépendance et d’originalité ». 
(RV)

La nano-crèche

La plus petite crèche du Vatican, a été une « nano-crèche » offerte par la Lituanie au pape François en ce mois de décembre.
Cette crèche a été réduite au laser par les étudiants et les chercheurs au 10 000ème et en 3 D.

Vue de cette crèche posée dans le chas d’une aiguille.
C’est une prouesse technologique, à taille de cellule du corps humain. Mais au-delà du savoir-faire le message est clair : bien que la Lituanie ne soit pas un grand pays par la taille, elle montre son excellence.
(Zenit)

Le troisième homme décédé fin 2017

Le sacristain a été un peu choqué que tant de milliers de personnes aient suivi à la télévision les obsèques d’un chanteur populaire et d’un écrivain “bien en cour” mais que peu de médias aient fait part du décès d’Henri Burin des Roziers, décédé le 26 novembre à Paris, ce grand pourfendeur de l’injustice au service des plus pauvres.
Docteur en droit, il sera ordonné prêtre en 1963 dans l’ordre des dominicains.
Arrivé au Brésil en décembre 1978, le religieux est envoyé au sud de l’Amazonie avec la mission à la fois d’appuyer la réforme agraire et d’accompagner les petits paysans dans leur lutte contre l’oppression féroce qu’exercent les fazendeiros, les grands propriétaires terriens.
Ce combat lui vaudra de nombreuses menaces de mort, notamment en 2000 lorsqu’il réussit, pour la première fois, à faire condamner à vingt ans de prison le commanditaire de l’assassinat d’un responsable syndical.
« Henri a toujours été le caillou dans la chaussure », dit de lui son successeur. Il a rendu visible les graves problèmes des campagnes brésiliennes et fait reculer l’impunité en obligeant la justice à agir. Il est aussi à l’origine, avec d’autres, de la pression exercée par l’ONU et l’OIT pour que le Brésil reconnaisse l’existence du travail forcé qui sévit surtout dans les exploitations agricoles d’Amazonie. « Les 51 000 travailleurs libérés depuis 1995, on les lui doit. » 
Ce combat pour la justice qu’il a toujours mené au nom de sa foi correspond, à ses yeux, au rôle de l’Église et de l’ordre dominicain. « J’ai eu la chance d’être constamment en lien avec les pauvres. Je suis solidaire de leurs luttes, je suis à leur service. Je me sens donc en cohérence avec le Christ. »

Ne squattez pas la salle de bain

Au catéchisme le prêtre demande : « Mes enfants, où pensez-vous que Dieu se trouve ? »
- Le Bon Dieu est au paradis, commence Kévin
- Il est dans mon cœur, dit Dorothée.
- Il est dans notre salle de bains !, poursuit Toto d’un ton très assuré.

« Pourquoi penses-tu que le Bon Dieu est dans ta salle de bains ? »
- Parce que tous les matins, mon père se lève, va à la porte de la salle de bains et frappe plusieurs coups dedans en criant : "BON DIEU, T’ES ENCORE LÀ !"

L’informatique

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par courriel votre solution à .

Dans une petite paroisse, il y a 30 enfants inscrits au catéchisme. Mais la salle n’est pas assez grande : il n’y a que 27 places.
Pourtant tout le monde est assis, il n’y a personne debout.
Comment est-ce possible ?

La photo du sacristain

Le sacristain et ses amis par un crépuscule d’hiver se dirigent sans doute vers la crèche vivante de Port Saint Nicolas.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/01/2018