Dans quelles limites doit-on se sentir tenu par les dernières volontés d’un défunt ?
Quand elles sont clairement exprimées - dans un testament par exemple -, les proches doivent s’efforcer de les respecter et le notaire est là pour les faire exécuter. Elles peuvent avoir donné lieu à un « contrat-obsèques », qui lie l’organisation funéraire avec laquelle il a été conclu.
Mais, d’une manière générale, il s’agit d’une obligation de moyens, pas de résultats : si, par exemple, le prêtre qui officie ou le chrétien qui conduit la célébration des obsèques ne connaît pas le latin, il est clair que la messe - si messe il y a - ne sera pas chantée en grégorien, même si tel avait été le souhait du défunt lorsqu’il avait rédigé son contrat-obsèques ou son testament !
D’ailleurs, pas plus que la souffrance, la mort ne donne tous les droits ! Même à l’approche de la mort, il est des exigences irrecevables et chacun, même pour faire plaisir à un mourant, ne peut s’engager que sur ce qui dépend de lui.
Curé de Port Saint Nicolas
- Il paraît que maintenant les enterrements à l’église se font sans prêtre. Est-ce vrai ?
- Un non-baptisé peut-il avoir des obsèques religieuses ?
- A l’enterrement d’une voisine, le prêtre a refusé de dire la messe. Pourquoi une telle attitude ?
- Un suicidé peut-il être enterré à l’église ?
- Peut-on écouter des textes et des musiques profanes pendant la célébration des obsèques ?
- Il faut que je vous dise : notre parent ne fréquentait pas l’église, mais on ne veut pas qu’il soit enterré comme un chien !
- Je suis allé à l’enterrement d’un voisin qui s’était suicidé. Toute l’assistance le savait, mais la famille a interdit au prêtre d’y faire allusion. Je trouve ça dommage...
- Dans quelles limites doit-on se sentir tenu par les dernières volontés d’un défunt ?
- Après sa mort, mon mari veut être incinéré. Il se demande s’il pourra quand même avoir des obsèques religieuses. Qu’en est-il ?