Potins du sacristain - Juin 2010

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance !
Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et puisque vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous pouvez le voir en photo au bas de cette page.

Oncle Pierre disait

« La foi est une paire d’ailes pour nous soulever toujours plus haut et non un boulet qu’il faut traîner toute sa vie »
et il disait encore :
« Le prêtre est un homme dont les pieds ne tiennent pas à la terre, les mains ne tiennent pas à l’argent et dont la tête ne tient pas au corps. »

Une course pas comme les autres

Terminer l’année des prêtres en beauté en allant encourager et parier sur l’un ou l’autre des 70 prêtres qui s’élanceront en kart sur la piste Jean Pierre Beltoise le 7 juin à Trappes.
Chaque euro versé - au moins un par tour de piste sera redistribué à une association caritative.
Le sacristain est persuadé qu’il y aura beaucoup de bonne humeur et d’animation à ce championnat.
Toutes informations peuvent être trouvée ici.
"Je poursuis ma course pour essayer de saisir le Christ."( Phi 3,12)

Témoignage sur la bioéthique

Arnaud est mort à 20 ans, cet hiver. Nous sommes allés l’enterrer dans la neige. Arnaud avait souffert d’un manque de ventilation à la naissance et était handicapé cérébro-moteur. Il ne s’exprimait que par ses yeux, son sourire et quelques mouvements désordonnés. Il pesait 25 kg et devait être nourri de façon "prémâchée".
Arnaud avait été baptisé, bien sûr, puis avait fait sa première communion et avait reçu le sacrement de confirmation d’un prêtre spécialisé pour ses 18 ans !
Il était un poids pour ses parents et ses deux jeunes sœurs. Il était une richesse phénoménale ! Il fallait voir ses yeux exprimer la joie d’exister au milieu des siens. C’est lui qui avait choisi, eh oui, d’acheter notre vieille maison vigneronne bugiste [du Bugey], et, quand il y était, il rayonnait. Nous avons tous pleuré et prié Dieu, à ses obsèques, pour tout l’amour qu’il avait su nous donner et nous faire donner pendant les vingt années passées sur cette terre à porter une croix terrible mais riche d’humanité et de transcendance.
Voilà. Les plus pauvres, ceux qu’il ne faudrait pas voir et devant lesquels on détourne trop souvent le regard, ce sont ceux-là, aussi, qui nous révèlent l’amour de Dieu pour tous ses fils. Ils sont un exemple pour nous et non une non-existence programmée !
C’est tout ce que je voulais dire sur l’éthique de la vie, la bioéthique !

Cinq jours pour changer de regard

Vous avez été touché par ce témoignage ?
Alors : participez à la 1ère édition du Festival Jeunes Let’s be different !
Du 10 au 14 juillet 2010 à Jambville (50 km de Paris)
1 500 participants de tous horizons attendus dont 300 avec un handicap mental.
Le Festival sera organisé en 30 villages de 50 jeunes environ issus de tous les horizons. Ces villages seront votre maison pendant 5 jours, pour prendre vos repas, dormir, partager, chanter, écouter, découvrir…

Au programme : vie en village, grands témoins (Jean Vanier, Elena Lasida, Laurent de Cherisey...), ateliers (sportifs, créatifs ou tables rondes), veillées, rencontres...

Organisé par A bras ouverts, l’Arche en France, Foi et Lumière et l’Office Chrétien des Personnes Handicapées.

Le sacristain jardine

Le sacristain qui, en grand respectueux de la création, est attaché à sa terre nourricière, fait son jardin ; en repiquant ses choux de Bruxelles, il n’a pas pu s’empêcher de sourire à la lecture des conseils du producteur : "Pour les protéger des parasites, plantez des soucis ou de la menthe entre les rangs de choux."

Le pauvre jardinier amateur qui écoutera ce conseil est assuré d’avoir des soucis, car s’il choisit de mettre de la menthe... il n’est pas près de se débarrasser du champ de menthe qui ne peut que se développer !

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par email votre solution à .

Au Ve siècle, ce remède aux maladies d’amour du grand roi Salomon fut considéré comme le point de départ d’un malheureux changement radical de la vie des hommes. Nous remarquons que les Provençaux (entre autres) lui redonnant le qualificatif "d’amour" ont complètement changé son genre et sa famille en la mangeant rarement en dessert.

La photo du sacristain


Cette photo du sacristain a été prise lors de la fête vénitienne de Port Saint Nicolas : le sacristain, c’est celui qui joue de la flûte irlandaise.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/06/2010