Potins du sacristain - Octobre 2000

Voilà, vous êtes au bar de la Marine, où se trouve généralement le sacristain (il n’a que la place du village à traverser). Pas de chance ! Exceptionnellement, il n’est pas là ! C’est le patron du bar qui pourra nous répéter tout ce que le sacristain y a raconté ce mois-ci. Et comme vous avez été nombreux à nous demander qui était le sacristain, vous avez sa photo en bas de page.

Oncle Pierre disait :

« Etre pour Jésus-Christ ne peut conduire à être contre ceux qui regardent Jésus Christ. »

Et il disait aussi :
« Frères ennemis... jadis
Frères amis... maintenant
Frères unis... QUAND ??? »

Une bonne cause bien mal servie !

Dénoncer les risques de relativisme religieux est une bonne cause qui relève bien, a priori, des attributions de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Mais, Seigneur Jésus, qu’elle est mal servie par la déclaration intitulée : ’’Dominus Iesus’’ !

Notez que si le sacristain se permet de donner ici son avis, c’est qu’il a en commun avec les théologiens de chercher à dépoussiérer l’Eglise !

Figurez-vous qu’il a pris le temps de lire in extenso le document controversé. Bon catholique, il est évidemment d’accord avec le cardinal Ratzinger sur le fait qu’un chrétien digne de ce nom ne peut pas faire sienne l’opinion courante selon laquelle ’’toutes les religions se valent’’. De ce point de vue, il comprend que la Congrégation romaine rappelle l’importance, pour les chrétiens dans le dialogue interreligieux et pour les catholiques dans le dialogue œcuménique, de conserver clairement leur identité.

Mais, se dit-il, pour conjurer les risques de relativisme religieux, fallait-il pour autant dénaturer ainsi les grandes affirmations du concile Vatican II en matière d’œcuménisme et de dialogue interreligieux et revenir au schéma d’une Eglise suffisante, seule détentrice de la vérité ?

A l’accastillage de Port St Nicolas, il aime respirer le vent du large et vous invite donc plutôt à lire, outre les textes du concile Vatican II, deux grandes encycliques : ’’Ut unum sint’’ (sur l’œcuménisme) et ’’Redemptoris missio’’. Ces textes font, heureusement, davantage autorité dans l’Eglise catholique que cette déclaration qu’on s’empressera d’oublier !

Et Mao Tsé-toung disait...

"Toute question d’ordre idéologique, toute controverse ne peut être résolue que par des méthodes démocratiques, des méthodes de discussion, de critique, de persuasion et d’éducation ; on ne peut la résoudre par des méthodes coercitives et répressives."

(De la juste solution des contradictions au sein du peuple, 27 février 1957)

L’Eglise, poussiéreuse ?

D’aucuns veulent nous faire croire que l’Eglise est poussiéreuse.
Allons, allons ! Tout le monde devrait savoir que sous la moisissure mûrissent des trésors pleins d’avenir et de joies à partager.

Bien vu, l’évêque !

En France, au lendemain d’un référendum qui a connu un record d’abstentions, Lucien Daloz, archevêque de Besançon et président de la Commission Justice et Paix, attire ainsi l’attention de ses compatriotes :
"Il est temps de nous ressaisir ! Nous sommes l’une des rares nations de droit dans le monde. Notre système politique a la chance d’être constitué de règles qui puissent être soumises au citoyen, que ce soit par l’intermédiaire du député ou du référendum. Je trouve dommage que les citoyens s’en désintéressent, car, par rapport à d’autres pays, nous avons une responsabilité, celle de faire vivre la démocratie. Notre société est marquée par l’individualisme où domine le souci de l’épanouissement personnel. En démocratie, cet individualisme se traduit collectivement par ce que j’appellerais une sorte d’individualisme corporatiste. On a tendance ainsi à substituer des manifestations corporatistes au vote démocratique. Attention à ce que le fonctionnement démocratique ne soit pas remplacé par le lobbying. Nous risquons alors de construire une société ou règnera la règle du plus fort, de celui qui peut se faire entendre. Or il existera toujours des gens qui n’ont pas cette capacité."

Vache folle ou pas ?

Le sacristain, qui aime bien manger une bavette/frites/salade chez son ami Jules (eh oui, le bar de la Marine fait restauration aussi, vous ne le saviez pas ?) a enfin trouvé le moyen de distinguer une vache folle d’une vache normale. Il suffit d’écouter attentivement le beuglement.

Cliquez pour un exemple de son :

L’énigme du sacristain

La réponse vous est donnée en envoyant par Email votre solution à .

Trouvez ce personnage : C’est le seul saint dont on ne souhaite pas l’anniversaire de la mort, mais de la naissance, date importante, car symétrique d’une autre date qui bouleverse à son tour le cours du temps.

La photo du sacristain

Voici le sacristain explorant les fonds du Colorado pendant ses vacances. Les initiés de Port Saint Nicolas le reconnaissent aisément comme le deuxième à partir de la gauche.

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Jules LAGOUTTE

Patron du Bar de la Marine de Port Saint Nicolas.

Publié: 01/10/2000