Le dessin de Jésus
La femme adultère étant rentrée chez elle, Jésus fit de même, mais il y avait à côté de Jean, témoin de la scène, un jeune homme, nommé Artimon de Mysène, assez fanatique de Jésus, qui voulut, en souvenir de cet instant qui fait encore réfléchir tant de monde, prendre un moulage du dessin fait sur le sable et que Jésus n’avait pas effacé.
Ce moulage resta dans cette famille de marins jusqu’en 354, où il fut donné à sainte Monique, à l’occasion de la naissance son fils Aurelius Augustinus. On sait que ce jeune homme eut une jeunesse un peu tumultueuse. A dix-sept ans, il s’amouracha d’une belle Carthaginoise dont il eut un fils : Adéodat. Quand il partit pour Rome, Monique lui donna cet objet qu’il mit distraitement dans ses bagages. C’est à Milan qu’il reconnut enfin, en le contemplant, le signe de Jésus. Il congédia sa concubine et son fils qui retournèrent à Carthage. En souvenir de sa conversion, il donna à Adéodat cet objet précieux.
Il devint ensuite le grand saint Augustin, un peu grâce à ce dessin.
En 1882, ce moulage précieusement conservé fut donné à un colon qui visitait Carthage, par un des descendants d’Adéodat, qui pensait qu’il serait mieux chez un chrétien que chez lui qui était musulman depuis quelques générations. Le moulage conservé dans la famille a finalement été donné au sacristain pour son musée, la famille préférant garder l’anonymat.
Equipier de PSN († 2018)
- Les chaînes de saint Pierre
- Le vin de Cana
- Le dessin de Jésus
- La corbeille de la multiplication des pains
- La bassine du lavement des pieds
- La plume de l’archange Gabriel
- Le plat de manne
- L’épée de Salomon
- La pipe du sacristain
- La pierre qui tua Goliath
- La lampe du geôlier de saint Paul
- L’épingle de Jean Baptiste
- Le vase de la Samaritaine
- Le balai de Marthe
- Les lampes des vierges sages et des vierges folles
- La trompette de Jéricho
- L’olivier de Gethsémani
- Le vase lacrymatoire de Marie-Madeleine