Sacrifice

On en a longtemps fait, dans la théologie catholique, la catégorie essentielle sinon unique pour comprendre la mort de Jésus, parler de la messe et exposer les vertus chrétiennes. Merci à René Girard (La violence et le sacré, Paris, Grasset, 1972 ; Des choses cachées depuis la fondation du monde, Paris, Grasset, 1978) qui nous a aidés à retrouver des lectures non-sacrificielles de la Passion de Jésus, et au concile Vatican II qui a élargi la présentation de l’eucharistie héritée du concile de Trente ! Merci aussi aux catholiques de bon sens qui ont su résister à la perspective masochiste qu’on leur présentait assez souvent en guise de morale chrétienne, et offrir à Dieu leur amour plutôt que leurs souffrances !

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Hilaire LECOUËDIC

Le plus vieux marin de Port Saint Nicolas.

Publié: 30/11/2003