Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié...
Mt 6,9-13
Que dit ce ‘Notre Père’ qui, après près de trois-quarts de siècle, réussit à m’émouvoir !
D’abord l’appellation « Papa ». J’ai toujours eu une grande admiration pour mon père aussi je fus très surprise, alors que j’expliquais la catéchèse à des enfants d’un village, d’entendre un prêtre me dire un jour : « N’insistez pas trop sur l’appellation de ‘Père, Papa’, quand il s’agit de Dieu car, très souvent, le père pour eux n’est pas le Père que vous leur décrivez. Pour beaucoup d’entre eux, le père est quelqu’un qui boit, qui bat sa femme et viole parfois ses enfants ; alors d’appeler Dieu : Père, Papa a pour eux un sens qui les éloignerait de Dieu plutôt que de les rapprocher de lui ». Alors quand je récite avec mes ‘enfants’ le ‘Notre Père’, j’insiste sur la bonté de Dieu, sur l’amour de Dieu et leur fait découvrir le vrai visage de Dieu, de Dieu leur papa...
Et je leur explique, dans un langage des plus simples, ces mots français qui ont une grandeur insoupçonnée la plupart du temps même de ceux qui récitent régulièrement cette prière.
« Que ton nom soit sanctifié ! » Voici l’explication que donna notre ancien curé, Tadeusz : « Que le nom de Dieu soit à nos yeux d’hommes et de femmes reconnu comme Unique et que nous apprenions, grâce à l’œuvre de Dieu en nous, à reconnaître sa grandeur, sa sainteté en même temps que son humilité, et que par la grandeur et la sainteté de son nom, nous soyons sanctifiés. »
La phrase qui suit prête, elle aussi à confusion. Quand nous la prononçons, nous avons en image devant nos yeux ‘la fin du monde’, l’arrivée triomphale de Dieu avec Jésus à ses côtés, une arrivée pleine de gloire et de majesté mais qui fait peur… Que disons-nous : « Que son règne arrive ! » Que de fois, en la prononçant, j’ajoutais tout bas, très très bas, ces mots : « Oui, mon Dieu, que ton règne vienne mais pas maintenant, plus tard, beaucoup plus tard. » Car ce règne pour moi annonçait la fin du monde. Je le voyais bouleversant tout et j’en avais peur. Le Père Tadeusz nous expliqua que cette phrase veut dire tout simplement : « Que le Règne de Dieu arrive dès maintenant ! Que tout le travail de l’Esprit Saint à l’intérieur de nous-mêmes purifie notre cœur, nous rende libre, fraternel et responsable de nous et des autres, nous façonne et refasse en nous l’image de Dieu. » Alors, j’essaye de l’expliquer à mes petits. Il faut que l’Esprit Saint occupe la plus grande part de leur cœur afin qu’il déniche et fasse détaler au plus loin leurs péchés. En effet, ils doivent offrir à Dieu un cœur plein de pureté, ainsi le Règne de Dieu arrivera dans leur cœur, dans leur vie...
La suite : La volonté de Dieu est simple. Je les fais cheminer à côté de Marie et je leur apprends à prononcer, tout petits qu’ils soient, leur Fiat : « Que la volonté de Dieu soit faite ! », ces mots que Marie prononça tout au long de sa vie et qui la menèrent jusqu’au pied de la Croix et jusqu’à la récompense céleste, ils apprennent avec moi, à les prononcer, à accepter, avec le sourire tout ce que la vie et que Dieu voudraient bien leur envoyer.
J’avoue que la demande ‘du pain’ est plus délicate. Certains n’ont pas de pain chez eux et dévorent ce que je leur apporte. D’autres en ont assez pour apaiser leur faim et certains auraient préféré chaque jour recevoir des brioches ou des gâteaux, - le goût du pain, ils le connaissent. Pourquoi Jésus avait-il inséré cette demande puisque, bof, le pain on en a toujours, même un tout petit peu. Et il fallait alors leur expliquer ce qu’est ce ‘pain’ dont Jésus parle.
Et je leur explique, tout doucement, que nous commençons par demander à Dieu de nous donner chaque jour du pain. Pas de gaspillage. Du pain pour aujourd’hui et ce chaque jour de notre vie, c’est parfait. Avoir chaque jour notre pain, c’est important. Car que ferions-nous sans pain. Puis nous glissons tout doucement vers nos demandes personnelles, qui à nos yeux ont autant et parfois plus de valeur que le pain : que le père ne boive plus, que le grand frère ait du travail, que le copain ne se drogue plus et nous ajoutons des demandes telles la paix dans le monde, que Dieu accueille tantine Nina, la vieille grand-mère du village qui s’est éteinte tout doucement, que nous ayons plus de prêtres et qu’ils soient des saints.
Mais notre gourmandise serait limitée si nous nous arrêtions à cela. Notre demande, celle pour laquelle nous prions, en des mots beaucoup plus simples, évidemment, c’est de demander que notre faim de Dieu, notre soif de relation avec Dieu et toute l’humanité ne s’éteigne jamais mais que notre amour de l’Eucharistie nous aide à vivre selon la volonté du Christ et de Dieu le Père.
Et j’insiste sur la grandeur du mot Amen : c’est du solide, c’est le roc, c’est vrai de vrai. Que cela en soit ainsi !
Ancienne directrice d’une école de secrétariat à l’île Maurice
- Qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas
- Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté
- Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !
- Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement.
- Je ne t’oublierai jamais... Mon amour ne s’éloignera point de toi.
- Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.
- Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ?
- Parce que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions.
- J’ai compassion de qui j’ai compassion, et je fais miséricorde à qui je fais miséricorde.
- Pierre, m’aimes-tu ?
- Demeurez en moi !
- Que ta volonté soit faite
- Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme, car l’homme regarde à l’apparence, mais Yahvé regarde au cœur.
- Jésus lui dit : "Marie !" Se retournant, elle lui dit en hébreu : "Rabbouni" - ce qui veut dire : "Maître."
- A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
- Ce que vous avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
- Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
- Le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans la mort afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts.
- Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes.
- Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
- Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié...
- Et remets-nous nos péchés, car nous-mêmes remettons à quiconque nous doit ; et ne nous laisse pas entrer en tentation.
- Allez, il vous précède en Galilée
- Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant.
- Viens !
- Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
- Ils se montraient assidus à l’enseignement des apôtres, fidèles à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières. - On t’a fait savoir, homme, ce qui est bien, ce que Yahvé réclame de toi : rien d’autre que d’accomplir la justice, d’aimer la bonté et de marcher humblement avec ton Dieu.
- La parabole du fils prodigue
- Une femme vint, avec un flacon d’albâtre contenant un nard pur de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête.
- J’étais bouvier et je cultivais les sycomores.