Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté

Lc 4,18


J’aime ces paroles, porteuses de vie, de lumière, de libération. Elles nous annoncent tout un programme. Pas une leçon de morale, mais une Bonne Nouvelle pour tous ceux qui se sentent faibles et désavantagés. Et une invitation à changer de regard.

Paroles d’espoir : un rayon de lumière dans l’obscurité des prisons et de la misère. Elles me rappellent que, malgré toutes les déceptions que je peux connaître, rien n’est jamais entièrement perdu. Que Dieu ne me demande pas des exploits mais, au contraire, qu’il aime le pauvre en moi et qu’il peut me libérer de mes aveuglements, de mes prisons, de tout ce qui m’opprime.

Paroles subversives, qui renversent les priorités de notre monde de compétitivité et de la loi du plus fort ; qui annoncent qu’un autre monde est possible, où les puissants n’ont pas le dernier mot, où la dignité de chaque être humain est respectée, où la justice s’applique à tous.

Paroles dynamiques, qui nous envoient participer à l’aventure de cette Bonne Nouvelle, vers nos frères et sœurs dépossédés, enchaînés, torturés ; qui nous invitent, à notre tour, à libérer, à redonner la vue, à nous engager en faveur de la justice.

Paroles d’actualité, et non pour un avenir lointain. Jésus conclut sa lecture de ce texte d’Isaïe ainsi : « Cette parole, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »

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Patrick BYRNE
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Publié: 01/10/2021