Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant.
Gn 2,7
Quel est mon passage préféré de la Bible ? Spontanément, je citerais : « Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant. »
Pourquoi ? Pour moi, ce verset exprime quelque chose de la relation fondamentale qui unit la créature que nous sommes à son Créateur. Chaque respiration peut devenir prière en nous renvoyant à cette source profonde où notre être se reçoit de Dieu, ou plutôt advient en Le recevant ; et lorsque notre personne se donne en retour, nous sommes fortifiés dans cette vie nouvelle qu’il ne cesse d’offrir à quiconque met sa foi en Lui.
Ce verset de la Genèse trouve un écho à l’autre bout de la Bible ; la promesse qu’il renferme s’accomplit quand, « le soir de ce même jour qui était le premier de la semaine, alors que, par crainte des Juifs, les portes de la maison où se trouvaient les disciples étaient verrouillées, Jésus vint, il se tint au milieu d’eux et il leur dit : “La paix soit avec vous.” Tout en parlant, il leur montra ses mains et son côté. En voyant le Seigneur, les disciples furent tout à la joie. Alors, à nouveau, Jésus leur dit : “La paix soit avec vous. Comme le Père m’a envoyé, à mon tour je vous envoie.” Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : “Recevez l’Esprit Saint” ». ().
Le souffle de Dieu, c’est l’Esprit Saint dans lequel nous avons été baptisés. Il fait de nous des vivants pour Dieu en Jésus Christ. C’est en nous ouvrant, par la foi, l’espérance et la charité, au mystère de sa présence et de son action en nous, au milieu de nous, que nous portons du fruit en abondance.
Comme le rappelle encore saint Paul aux Ephésiens (), « nous avons été créés en Jésus Christ pour les œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance afin que nous nous y engagions ». Pour progresser sur cette voie de communion à l’autre et au Tout Autre, notre Créateur et Sauveur nous fait la grâce, à chaque instant, au cœur même de ce qui nous enferme et cherche à étouffer en nous la vie, sa vie, de pouvoir reprendre souffle en Lui.
J’aimerais terminer ce témoignage par une prière tirée d’un verset de l’épître aux Hébreux () qui résume bien les merveilles d’une telle re-naissance proposée à l’homme tout entier :
En toi, Jésus ressuscité,
nous avons reçu la lumière,
nous avons goûté au don céleste,
nous sommes devenus participants de l’Esprit Saint,
nous avons savouré la parole excellente de Dieu
et les forces du monde à venir.
Abbesse de 2001 à 2011 de l’abbaye cistercienne Notre-Dame de Saint-Joseph, Ubexy, France.
- Demeurez en moi !
- Parmi les dons de Dieu ... s’il me manque l’amour...
- Observez les lis des champs, comme ils poussent : ils ne peinent ni ne filent. Or je vous dis que Salomon lui-même, dans toute sa gloire, n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
- La parabole du fils prodigue
- Si leur entreprise ou leur œuvre vient des hommes, elle se détruira d’elle-même ; mais si vraiment elle vient de Dieu, vous n’arriverez pas à les détruire.
- Dieu, en effet, a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils, son unique, pour que tout homme qui croit en lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.
- Qui n’accueille pas le Royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera pas
- Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.
- Jésus lui dit : "Marie !" Se retournant, elle lui dit en hébreu : "Rabbouni" - ce qui veut dire : "Maître."
- Le Seigneur Dieu modela l’homme avec de la poussière prise du sol. Il insuffla dans ses narines l’haleine de vie, et l’homme devint un être vivant.
- Tout n’est pas de même intensité dans la Bible
- Une femme vint, avec un flacon d’albâtre contenant un nard pur de grand prix. Brisant le flacon, elle le lui versa sur la tête.
- "Car tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t’aime."
- Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis.
- Il m’a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres, proclamer aux captifs la libération et aux aveugles le retour à la vue, renvoyer les opprimés en liberté
- Vous donc, priez ainsi : Notre Père qui es dans les cieux, que ton Nom soit sanctifié...
- Pierre, m’aimes-tu ?
- Et remets-nous nos péchés, car nous-mêmes remettons à quiconque nous doit ; et ne nous laisse pas entrer en tentation.
- Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent ni ne recueillent en des greniers, et votre Père céleste les nourrit ! Ne valez-vous pas plus qu’eux ?
- Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement.
- Viens !
- Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole !
- Parce que tu as fait cela, que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je te comblerai de bénédictions.
- A ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.
- Le connaître, Lui, et la puissance de sa résurrection et la communion à ses souffrances, lui devenir conforme dans la mort afin de parvenir si possible à ressusciter d’entre les morts.
- Je ferai de vous des pêcheurs d’hommes.
- J’ai compassion de qui j’ai compassion, et je fais miséricorde à qui je fais miséricorde.
- Les vues de Dieu ne sont pas comme les vues de l’homme, car l’homme regarde à l’apparence, mais Yahvé regarde au cœur.
- Allez donc : de toutes les nations faites des disciples...
- J’étais bouvier et je cultivais les sycomores.